26 septembre 2017
Afin de répondre aux interrogations sur l’impact écologique et sanitaire du rejet liquide, sous le contrôle du CSIRM , Alteo a mandaté CREOCEAN pour réaliser de nouvelles mesures dans le milieu marin. Pour la première fois en France, un dispositif de suivi en continu, à haute fréquence et haute résolution spatiale de type planeur sous-marin (le SeaExplorer d’ALSEAMAR ), a été déployé dans le cadre d’un suivi réglementaire afin de mesurer différents paramètres de qualité de l’eau dans la zone du rejet, en tête du canyon sous-marin de la Cassidaigne au large de Cassis.
Le planeur sous-marin SeaExplorer peut évoluer sur l’ensemble de la colonne d’eau, de la surface jusqu’à 700 mètres. Il ne consomme que peu d’énergie et peut rester en mission autonome plusieurs semaines, sans aucun navire de surface pour sa surveillance. Il refait surface régulièrement environ toutes les 2 à 4 heures pour transmettre par satellite sa position GPS, les données scientifiques récoltées et recevoir de nouveaux paramètres de navigation transmis par le pilote qui, lui, est basé à terre.
La récolte de données est complexe car cet environnement sous-marin est difficile ; en effet planeur doit évoluer dans un espace exigu limité par les parois du canyon et leurs pentes abruptes changeantes au fur et à mesure qu’elles s’enfoncent dans les profondeurs. Le pilotage est donc risqué.
L’utilisation du planeur dans le cadre du suivi du rejet en mer s’est effectuée en 2 temps :
Les données récoltées ont été récupérées par CREOCEAN pour leur analyse et intégration dans le suivi global du milieu marin. Les résultats seront partagés avec le CSIRM à la fin de l’année.
23 septembre 2017
La campagne de suivi des rejets en mer 2016-2017 menée par Alteo concerne notamment la qualité de l’eau. Le but est d’acquérir des connaissances sur l’effet du rejet, de comparer la modélisation à l’état réel et d’évaluer les risques sanitaires. Trois dispositifs ont été déployés à diverses profondeurs :
La campagne de caging d’invertébrés permet d’évaluer les teneurs en métaux bioaccumulables présents dans l’eau (forme particulaire et/ou dissoute) à l’aide d’organismes marins filtreurs (biomonitoring).
Crédit photo Créocéan
Les poches de moules ont été fixées sur des lignes de mouillage immergées dans cinq stations, dont deux déjà suivies par l’Ifremer en 2015.
Crédit photo Créocéan
Après deux mois et demi d’immersion in natura, à 100m de profondeur, les lignes ont été récupérées par un robot sous-marin depuis un navire de la COMEX.
Les poches de moules ont été envoyées pour analyse au Laboratoire, et seront comparées à une poche de référence « avant immersion ».
Le rapport sera remis au CSIRM très prochainement.
24 juillet 2017
L’objectif de cette campagne est d’évaluer les teneurs en métaux bioaccumulables présents dans l’eau (forme particulaire et/ou dissoute) à l’aide d’organismes marins filtreurs (biomonitoring).
Selon le protocole de l’Ifremer , ces cages seront immergées jusqu’à fin août pendant la phase de repos sexuel où le métabolisme des individus est le plus stable.
Le lot de moules est originaire des filières en mer de Marseillan (Hérault), zone reconnue pour être peu contaminée. Pour garantir l’homogénéité des lots, une taille de 50 mm, correspondant à de jeunes adultes d’environ 18 mois, est respectée à plus ou moins 5 mm. Chaque échantillon est composé d’un lot de 2,5 kg de moules calibrées, stockées dans une poche ostréicole.
Les poches de moules sont fixées sur des lignes de mouillage à trois profondeurs (-10, -50 et -100 m, à adapter selon les stations), et sont immergées dans cinq stations, dont deux déjà suivies par l’Ifremer en 2015.
Une fois l’immersion terminée, les organismes seront récupérés et feront l’objet d’une évaluation de la mortalité, de mesures biométriques et de dosage des différentes catégories de métaux. Les données recueillies sur les stations seront comparées entre elles et prendront en compte les références locales et les médianes régionales (données issues des réseaux de l’Ifremer ). Les analyses seront effectuées selon une méthode accréditée par le Cofrac (instance publique nationale d’accréditation).
7 juillet 2017
La cinquième commission de suivi de site qui s’est déroulée hier à Marseille a été l’occasion pour Alteo de présenter les progrès réalisés et les projets pour aller au-delà :
L’engagement environnemental d’Alteo ne se limite pas à l’amélioration du rejet en mer. C’est aussi :
Alteo confirme au travers des actions exposées son engagement de réduction continue et accélérée de son empreinte environnementale.
20 juin 2017
Les mesures physico-chimiques pour caractériser la dispersion du rejet sur un cycle annuel se poursuivent
Alteo mène une campagne de prélèvements et de mesures en mer afin de répondre aux interrogations sur l’impact environnemental et sanitaire de son activité depuis l’arrêt du rejet de boues rouges.
C’est une campagne de grande envergure, menée en concertation avec le parc national des Calanques et le Conseil scientifique et d’information sur les rejets en mer (CSIRM ). Elle mobilise des moyens techniques et scientifiques hors normes. Le montant total des études dépasse le million et demi d’euros.
Cette opération a débuté fin août 2016. Elle permet d’acquérir un volume de données exceptionnel, tant pour Alteo que pour la communauté scientifique, complétant ainsi les connaissances accumulées par le précédent conseil scientifique depuis 1996.
Un des volets important du programme concerne l’étude de la dispersion de l’effluent. Une analyse statistique a permis d’identifier 7 situations météorologiques et hydrodynamiques caractéristiques des conditions qui sont rencontrées sur un cycle annuel dans la zone du rejet. Des capteurs ont été immergés sur des lignes de mouillage et mesurent différents paramètres pour déterminer le comportement du rejet.
Les premières lignes ont été remontées mi-avril et permettent aux scientifiques de travailler déjà sur 5 des 7 situations météo-océaniques. Les 2 dernières situations qui restent à mesurer correspondent à des conditions estivales. Ainsi, comme prévu, de nouvelles lignes seront immergées dès le début de l’été.
Les résultats seront partagés avec le CSIRM à la fin de l’année.
15 mai 2017
Depuis le 12 avril 2017, une étape importante contre la lutte contre les poussières a été passée. En effet l’encroutage du bassin 6 est terminé, soit environ 9 hectares traités.
L’encroutage forme un film à la surface du terrain qui empêche les poussières de s’envoler à la moindre occasion.
L’opération a pu être mise en œuvre malgré des conditions météorologiques très perturbées.
C’est la concrétisation d’essais menés depuis septembre 2015 ! Alteo a cherché, avec des spécialistes, le meilleur produit et le meilleur dosage afin de réduire les envols de poussières de Bauxaline® par érosion éolienne.
Le produit n’est dangereux ni pour l’environnement, ni pour l’homme.
Alteo tient ainsi ses engagements auprès des riverains de la commune de Bouc-Bel-Air et de la DREAL PACA .
18 avril 2017
Dans le cadre du programme de suivi du milieu marin, le GIS Posidonie a réalisé en 2016 une campagne d’exploration des fonds marins qui a permis de constater la présence de 2 espèces d’éponges rares. Ces espèces ont été observées au sein du canyon de Cassidaigne, au niveau de la tête du canyon, à 2 km environ du point de rejet. L’article scientifique ci-contre fait une description des spécimens observés (version anglaise).
Publication NICOLE BOURY-ESNAULT1, JEAN VACELET1, MAUDE DUBOIS1, ADRIEN GOUJARD2, MAÏA FOURT1, THIERRY PÉREZ1 & PIERRE CHEVALDONNÉ1
1 - IMBE, CNRS, Aix Marseille Univ, Univ Avignon, IRD, Station Marine d’Endoume
2 - GIS Posidonie, Campus de Luminy, Océanomed
9 mars 2017
Le 22 janvier 2017, Didier Réault, Président du parc national des Calanques ainsi que des membres du conseil d’administration rencontraient, pour leur visite annuelle, les responsables du projet d’amélioration de la qualité des eaux d’Alteo.
Les membres du PNC ont pris acte, avec satisfaction, de l’amélioration et de la stabilité de la qualité du rejet actuel par rapport au mois de janvier 2016.
Ils se sont intéressés de près aux progrès rapides d’Alteo et de ses partenaires dans la recherche d’un traitement des eaux encore plus performant.
Actuellement, Alteo, Air Liquide et IRH sont en deuxième phase de test d’un procédé à base de dioxyde de carbone : une mini station d’épuration a été construite.
Le 13 février 2017, Richard Mallié, maire de Bouc-Bel-Air, en compagnie de conseillers municipaux, a lui aussi visité l’usine de Gardanne. Ils ont également pu voir en conditions réelles le second pilote industriel à base de CO2. Par ailleurs, les élus ont échangé avec Alteo sur les perspectives de réemploi de la Bauxaline® (résidus de bauxite traités) comme matériau de dépollution. Ces nouveaux marchés représenteraient une alternative partielle au stockage des résidus de bauxite sur le site de Mange Garri.
20 février 2017
Alteo fait partie des dix entreprises Gardannaises qui vont ouvrir leurs portes au public le temps d’un week-end.
L’Office du Tourisme reconduit cette belle initiative qui avait rencontré un vrai succès public pour sa première édition. Alteo avait ainsi ouvert ses portes à plus de 250 participants en 2016.
Plusieurs salariés de l’usine joueront les guides lors des visites en bus pour raconter la saga industrielle de cette usine centenaire à Gardanne. Elle est un exemple de ce que plusieurs générations de salariés ont réussi : avoir été le premier site d’alumine au monde et être aujourd’hui l’un des leaders mondial de cette activité. Ils répondront à toutes sortes de questions sur les différentes technologies mises en œuvre, l’utilité de l’alumine dans notre quotidien et dans des produits high-tech, sur l’environnement, etc…
Alteo Gardanne est ainsi toujours une référence du « Made in Provence » industriel.
Un grand merci à l’équipe de l’Office du Tourisme pour ces journées. Pour en savoir plus et vous inscrire, contactez dès à présent l’Office au 04 42 51 02 73 ou par courriel contact[at]tourisme-gardanne.fr.
14 février 2017
L’Anses a publié le 28 octobre 2016 un avis qui porte sur l’évaluation des risques sanitaires liés à l’exposition alimentaire à l’arsenic, complétant celui du 25 juillet 2016.
« Il apparaît que les expositions en arsenic inorganique calculées via la consommation des produits de la mer provenant d’une zone ou de l’autre ne sont pas significativement différentes. […] Sur la base des données de consommation des produits de la mer de l’étude CALIPSO, la consommation des produits de la mer, qu’ils proviennent de la zone dite impactée ou de la zone dite de référence, n’est pas de nature à entraîner une exposition à l’arsenic inorganique supérieure à celle de la population générale (Etude de l’Alimentation Totale 2) ».
Ce rapport confirme les conclusions de l’Evaluation des Risques Sanitaires réalisée en 2014 dans le cadre de la demande d’autorisation d’exploiter. Celle-ci démontrait que le risque le plus élevé était 500 fois plus faible que la valeur de référence.
Ce rapport confirme également les conclusions du Conseil Scientifique de Suivi mis en place par le préfet en 1995, qui concluait à l’absence d’impact sanitaire lié au rejet historique.
Ces résultats ont été présentés aux membres du Comité de Suivi de Site Alteo le 2 février 2017.
Suite à cette réunion, le préfet des Bouches-du-Rhône note dans son communiqué « […] Publiée en juillet 2016 sur le site de l’ANSES , cette étude a été complétée fin octobre 2016 par une analyse sur le risque d’exposition à l’arsenic. Au terme de ces études, la consommation de ces produits de la mer n’est pas de nature à entraîner un risque sanitaire, rapportée à la part de la consommation de poisson dans l’alimentation totale. L’ANSES ne remet donc pas en cause sa recommandation de manger du poisson deux fois par semaine, quel que soit le lieu de pêche autorisé. »
10 février 2017
Le traitement retenu réduit de manière drastique les concentrations en comparaison avec les rejets historiques de « boues rouges ».
Depuis le 1er janvier 2016, il n’y a plus aucun rejet de « boues rouges » et la qualité de l’eau s’améliore depuis le 2e semestre 2016.
Ceci confirme les performances de la station de traitement des eaux construite en 2015.
Cette technique va au-delà de la Meilleure Technologie Disponible pour ce qui concerne l’élimination des matières en suspension (source BRGM ), grâce à un dispositif de filtration intense des eaux excédentaires avec des bacs de décantation et un filtre sous pression.
Rejet d’eau actuel* |
Autorisation d’exploiter* |
Taux abattement par rapport au rejet de « boues rouges » | |
MES |
34 |
35 |
99.97 % |
Fer |
0.025 |
13 |
99.99 % |
Aluminium |
407 |
1226 |
96.01 % |
Titane |
0.01 |
3.8 |
99.99 % |
Chrome total |
0.047 |
0.3 |
99.99% |
Vanadium | 1.8 |
11 |
99.05 % |
Plomb |
0.05 |
0.01 |
99.95 % |
Arsenic |
0.34 |
1.7 |
94.85% |
Mercure |
< 0.0005 |
0.0005 |
99.97 % |
Suivi des rejets – période du 1er juillet au 31 décembre 2016
Plusieurs contrôles inopinés de la qualité de l’eau ont été menés par la DREAL PACA de septembre à décembre 2016.
Les émissions d’arsenic respectent la Valeur Limite des Emissions (VLE) fixée pour 2022
Les émissions d’aluminium ont très fortement baissé
Elles respectent la Valeur Limite des Emissions (VLE) fixée dans l’Arrêté préfectoral de 2015. Les efforts se poursuivent pour atteindre les VLE fixées pour 2022.
8 février 2017
En janvier 2017, Alteo a une nouvelle fois rencontré les habitants de Bouc-Bel-Air comme elle s’était engagée à le faire en signant la charte « pour un dispositif participatif de suivi et de progrès des activités du site de Mange Garri ». Les échanges avec les habitants, Richard Mallié, maire de Bouc-Bel-Air ont porté sur plusieurs sujets :
Qualité des eaux souterraines : les conclusions et recommandations du rapport de suivi
Le bureau d’études supervisé par le BRGM a réalisé 4 études trimestrielles. Il n’a pas été démontré de liens entre les eaux prélevées dans les puits des riverains et celles provenant du site de Mange Garri. En effet, les dépassements ponctuels des valeurs de référence relevés sur certains puits ne constituent pas des marqueurs typiques ou exclusifs de l’activité de Mange Garri. Ils peuvent avoir d’autres sources. Concernant le suivi de la qualité des eaux souterraines, le marquage des eaux souterraines par l’activité du site se limite sur la période de suivi aux piézomètres situés en aval hydraulique immédiat des bassins B6 et B7. Il diminue rapidement en s’éloignant vers l’aval.
Cependant les faibles pluies pendant l’année ont tari la résurgence de Valabre et le puits privé n°2. Une interrogation subsiste en cas de forte pluviosité et le bureau d’études préconise de poursuivre le suivi sur certains points pour une période supplémentaire de 12 mois.
Le plan d’action poussières a eu un effet positif et se poursuit
De nouveaux aménagements ont été mis en œuvre en 2016 : empierrage des voies de circulation des engins, compactage, arrosage, végétalisation des zones sur lesquelles du compost a été déposé… Ainsi, les envolements de poussière n’ont pas augmenté malgré une activité plus importante sur le site. Le plan d’actions se poursuit afin d’améliorer encore les résultats, notamment par l’encroûtage des zones qui ne sont pas exploitées à court terme.
Les résidus de bauxite sont une solution de dépollution compétitive et durable
Les résidus de bauxite, associés ou non à d’autres matériaux, sont plus efficaces et moins onéreux à employer que d’autres solutions. Les conditions optimum d’utilisation de ces produits ont été clairement identifiées pour la dépollution des sols ou de déchets, le traitement d’effluents acides contaminés par des métaux et la déphosphatation de l’eau. Plusieurs gestionnaires de sites rencontrés lors du Salon Pollutec 2016, se sont montrés intéressés par les études et les expérimentations sur sites. Des accords commerciaux sont en négociation.
3 février 2017
La quatrième commission de suivi de site qui s’est déroulée le 2 février 2017 à Marseille a été l’occasion pour Alteo de présenter ses avancées relatives à la gestion des eaux et ses actions en matière de réduction continue des envolements de poussière. Ont notamment été soulignés :
Par ailleurs, les organismes publics spécialisés ont présenté les résultats des études réalisées au cours des derniers mois.
Au vu des résultats de ces études indépendantes, réalisées sous le contrôle de l’Etat et qui concluent toutes à l’absence d’impact sanitaire des rejets de l’usine tant en mer qu’à terre, Alteo dénonce une nouvelle fois les affirmations erronées, partielles et non factuelles dont elle est victime3. Trop souvent reprises sans contrôle par certains médias, elles entretiennent des peurs infondées chez les riverains et habitants de la région.
1. Avis de l’Anses du 25/07/2016 et complément d’avis du 28/10/2016 (Saisine n°2016-SA-0042) relatifs à l’évaluation des risques sanitaires liés à la consommation de produits de la mer pêchés en Méditerranée dans une zone impactée par les activités de transformation de minerai de bauxite de l’usine d’Alteo
2. Etude épidémiologique réalisée auprès des riverains du site de Mange Garri en 2016, publication à venir.
3. Le reportage diffusé dans l’édition du 19-20 sur France 3 le 2 février 2017 en est un nouvel exemple. Le CSA a d’ailleurs déclaré le 23 janvier 2017 le traitement de ce sujet par la rédaction de France 3 « non conforme à l’article 35 [L’honnêteté et le pluralisme de l’information] du cahier des charges de France Télévision » de même qu’il a adressé à Radio France des remarques pour « le manque de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information » sur ce sujet - www.csa.fr/Espace-juridique/Decisions-du-CSA/Traitement-sur-les-televisions-et-radios-du-secteur-public-du-sujet-des-boues-rouges-de-Gardanne-intervention-aupres-de-France-Televisions-et-de-Radio-France
17 janvier 2017
Alteo poursuit sa démarche ouverte et constructive de partage d’informations avec les communautés qui l’entourent. A l’occasion de l’installation, en conditions réelles, de dispositifs innovants de traitement de l’eau, Alteo a reçu des élus, des personnalités associatives, des scientifiques et des médias pour partager ces avancées.
Les responsables du projet d’amélioration de la qualité de l’eau ont répondu aux questions sur les essais menés depuis juillet 2016 en partenariat avec des experts en traitements épuratoires. Deux technologies ont été testées :
Parmi les personnalités reçues, citons François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône, Claude Jorda, conseiller départemental, Roger Méï, maire de Gardanne, des responsables de France Nature Environnement (photo), Pierre Batteau, membre du conseil scientifique du Parc national des Calanques et des chercheurs de l’Observatoire Hommes Milieux du bassin minier de Provence (photo), le professeur Henri Augier, président de l’association Union Calanques Littoral, des membres de l’association des anciens de Pechiney Ugine Kulhmann (photo), des journalistes…
Alteo poursuit sa démarche de recherche collaborative.
10 janvier 2017
Dans le cadre de la surveillance de ses installations, Alteo a réalisé, en étroite collaboration avec les services du SDIS et de la municipalité de Gréasque, un exercice de sécurité en conditions réelles mercredi 7 décembre 2016.
Cet exercice a consisté à simuler une fuite sur la canalisation qui achemine les rejets liquides de l’usine de Gardanne en mer.
La mise en œuvre rapide des moyens et la bonne coordination entre les différents acteurs ont fait de cet exercice un succès collectif.
14 décembre 2016
L’Anses a publié le 28 octobre 2016 un avis qui porte sur l’évaluation des risques sanitaires liés à l’exposition alimentaire à l’arsenic, complétant celui du 25 juillet 2016. « Il apparaît que les expositions en arsenic inorganique calculées via la consommation des produits de la mer provenant d’une zone ou de l’autre ne sont pas significativement différentes. […] Sur la base des données de consommation des produits de la mer de l’étude CALIPSO, la consommation des produits de la mer, qu’ils proviennent de la zone dite impactée ou de la zone dite de référence, n’est pas de nature à entraîner une exposition à l’arsenic inorganique supérieure à celle de la population générale (Etude de l’Alimentation Totale 2) ».
Ce rapport confirme les conclusions de l’Evaluation des Risques Sanitaires réalisée en 2014 dans le cadre de la demande d’autorisation d’exploiter. Celle-ci démontrait que le risque le plus élevé était 500 fois plus faible que la valeur de référence.
Ce rapport confirme également les conclusions du Conseil Scientifique de Suivi mis en place par le préfet en 1995, qui concluait à l’absence d’impact sanitaire lié au rejet historique.
8 décembre 2016
Afin de répondre aux interrogations sur l’impact écologique et sanitaire de son rejet liquide et compléter les connaissances accumulées depuis 25 ans sur le comportement des sédiments déposés, Alteo a engagé une campagne en mer d’une ampleur rarement égalée en France. Sa durée, les moyens techniques et scientifiques mobilisés, la diversité des domaines étudiés – précipités/hydrotalcites, eaux, sédiments, poissons, faune sous-marine – l’investissement réalisé (1,5 M€) permettront de réunir une masse de données exceptionnelle pour Alteo et la recherche océanologique.
Après deux campagnes réalisées en août et septembre 2016 pour étudier la faune sous-marine, prélever des sédiments et des précipités/hydrotalcites, une troisième campagne est engagée pour mesurer la qualité de l’eau. Celle-ci doit permettre de mieux appréhender les effets des rejets afin d’échanger ensuite avec le Comité de surveillance et d’information sur les rejets en mer (CSIRM ), désigné par le préfet et accompagné dans sa mission par le parc national des Calanques.
Des mesures stationnaires automatiques couplées à des enregistrements météo
Ces mesures seront comparées aux résultats des modélisations réalisées antérieurement.
Des prélèvements d’eau grâce à un robot sous-marin
Les mesures et analyses porteront sur les caractéristiques hydrologiques générales (pH , oxygène dissous…), les métaux sous forme dissoute et particulaire ainsi que les substances organiques détectées dans les effluents. Elles seront effectuées à proximité du point de rejet.
Cette campagne mobilise Alteo, la COMEX avec son bateau et son équipage, Creocean et le Laboratoire Protée (université de Toulon).
5 décembre 2016
Dans le cadre de sa participation à Pollutec la semaine du 29 novembre 2016, l’équipe Bauxaline® Technologies a présenté les nombreux avantages de la Bauxaline® en matière de dépollution.
Simple à mettre en œuvre, très efficace et économique, cette solution qui piège définitivement les métaux dissous a suscité l’intérêt d’un grand nombre de professionnels, dans toute la filière.
Fort des nombreux essais déjà réalisés en laboratoires et en conditions réelles, notre expert Laurent Poizat, a présenté de manière très concrète les performances et les potentiels de cette technologie éco-circulaire pour traiter les sols et matériaux mais aussi les effluents contaminés.
Pour en savoir plus, consultez le dossier de presse, la brochure Dépollution et n’hésitez pas à contacter les équipes Bauxaline Technologies :
25 novembre 2016
Tenue par l’arrêt des dérogations concernant ses rejets en mer en 2021, l’usine de production d’alumine Alteo de Gardanne continue son programme de recherche pour trouver des solutions. Plusieurs options sont en cours de test.
L ’usine Alteo de Gardanne ne rejette plus de boues rouges en mer depuis le 1er janvier 2016. Jusqu’en 2021, elle est cependant autorisée à rejeter des eaux polluées par un émissaire qui débouche dans le parc national des Calanques. Six composants bénéficient encore d’une dérogation : le fer, l’aluminium, l’arsenic, le pH , le DBO5 et le DCO. « Aujourd’hui, il n’y a pas de technologie sur catalogue permettant de respecter tous ces seuils, même si nous sommes bien inférieurs pour les métaux, assure Éric Duchenne, directeur des opérations d’Alteo. Trois pilotes ont été mis en place cet été ».
Deux procédés sont actuellement étudiés pour déboucher, a priori, sur une solution hybride. Le premier cherche à traiter séparément le flux avec de la matière organique, pour séparer les phases solide et liquide des rejets.
Le second vise à traiter les quatre paramètres qui posent encore problème – l’aluminium et le fer étant déjà à des niveaux « très en deçà des seuils réglementaires », selon Éric Duchenne –, notamment le pH . Il s’agit de neutraliser l’effluent, soit par injection de CO 2, soit avec le chlorure de magnésium présent dans l’eau de mer.
« Ces réactions produisent des résidus. La question est désormais : que faire de ces résidus ? Une étude exploratoire de valorisation est en cours. » Le choix technologique définitif se fera courant 2017 et devrait être complètement opérationnel en 2020.
D’autre part, une campagne de prélèvements en mer, principalement des hydrotalcites et des sédiments, a été menée entre fin août et début octobre 2016 dans la zone touchée par les rejets : les résultats doivent être fournis avant la fin 2017 et sont en cours de traitement par l’Institut méditerranéen d’océanologie de Marseille.
Dernier rebondissement dans l’affaire : l’Anses a publié cet été un rapport concluant à la non-toxicité de la consommation des produits de la mer de la zone, hors oursins (dont les échantillons ne sont pas suffisamment fiables) et hors arsenic.
Les études s’avèrent plus longues et plus complexes pour cet élément, mais devraient être connues avant la fin de l’année.
« En considérant uniquement la consommation de produits de la mer et la population des non consommateurs d’oursins, il apparaît que la consommation de poissons provenant de la zone dite impactée entraîne des expositions statistiquement plus élevées en aluminium, cadmium et vanadium. Néanmoins, ces différences interzones ne sont plus constatées lorsque l’on considère les expositions totales (NDLR : calculées via la consommation de produits de la mer et le reste de l’alimentation courante). Cela s’explique par le fait que les produits de la mer contribuent à moins de 3 % de l’exposition totale à ces trois éléments chimiques. ». Pour les autres métaux (plomb, nickel, cobalt, mercure), l’étude parvient aux mêmes conclusions.
Trois recours déposés en 2015 contre Altéo sont toujours en cours d’instruction. » par Camille Bleuet
Cet article est reproduit dans ce site avec l’accord de la rédaction du Marin
22 novembre 2016
Pour la première fois, Alteo participe au salon Pollutec qui se déroulera à Lyon du 29 novembre au 2 décembre.
Alteo développe depuis de nombreuses années la valorisation des résidus de bauxite. Ce matériau a une très grande capacité à capturer définitivement les polluants métalliques.
Ainsi, Alteo, en étroite collaboration avec l’INERIS , a développé des solutions innovantes et efficaces pour dépolluer des matériaux contaminés, des déchets ou des effluents liquides...
Nous vous invitons à notre conférence le mercredi 30 novembre à 16h45 sur le Forum Risques, qui présentera les performances de nos solutions innovantes.
Si vous souhaitez en savoir plus sur nos activités, nos équipes aurons le plaisir de vous recevoir sur le stand 4C216 (pôle Sites & Sols).
Vous pouvez dès à présent obtenir votre invitation gratuite en cliquant sur le lien ci-contre.
17 octobre 2016
La Direction générale de la prévention des risques (DGPR), rattachée au ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a sollicité, à deux reprises, l’expertise de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN).
L’IRSN est l’expert public en matière de recherche et d’expertise sur les risques nucléaires et radiologiques. Il est placé sous la tutelle conjointe des ministres chargés de l’écologie, de la recherche, de l’énergie, de la santé et de la défense.
Les deux expertises de l’IRSN relatives aux émissions de poussières du centre de stockage de Mange Garri, en 2015 et 2016 sont arrivées aux mêmes conclusions :
L’impact radiologique sur les riverains du site de stockage de Mange-Garri est faible.
« Conclusion de l’évaluation de l’enveloppe de l’impact dosimétrique par l’IRSN
La dose efficace annuelle est inférieure à
Les valeurs sont largement inférieures (12 %) à la limite de 1 mSv/an fixée par le Code de la santé publique pour l’exposition de la population aux rayonnements ionisants due à des activités nucléaires
L’Exposition moyenne aux rayonnements ionisants de la population en France est de : 4,5 mSv/an dont 2,9 mSv/an dus à des expositions aux sources naturelles. » Source : présentation par l’IRSN de son rapport aux membres de la Commission de suivi de site - septembre 2016.
11 octobre 2016
A la demande du ministère de l’environnement, l’Anses a fait procéder à une campagne de pêche dans la zone impactée par le rejet historique de résidus de bauxite d’Alteo (« boues rouges ») ainsi que dans une zone de référence hors de l’emprise de ce rejet.
Après avoir étudié ces spécimens, l’Anses a publié « l’analyse du rapport de l’ANSES en date du 25/07/2016 relatif à l’évaluation des risques sanitaires liés à la consommation de produits de la mer pêchés en Méditerranée dans une zone impactée par les activités de transformation de minerai de bauxite de l’usine d’Alteo. »
Ce rapport confirme que « la consommation de produits de la mer, quelle que soit sa zone de provenance (zone dite impactée ou zone dite de référence), n’est pas de nature à entraîner une préoccupation sanitaire. »
27 septembre 2016
Lors de la troisième réunion de la commission de suivi de site, qui a eu lieu le 26 septembre 2016 à Marseille, Alteo a montré l’amélioration des effluents liquides rejetés en mer et les progrès accomplis dans la recherche de solutions de traitement complémentaire.
La troisième réunion de la commission de suivi de site (CSS) présidée par le Préfet qui s’est tenue le 26 septembre a été l’occasion d’échanger sur des résultats factuels. Alteo a pu présenter les derniers résultats des analyses sur les rejets en mer et l’état des recherches engagées pour définir une solution complémentaire de traitement.
Grâce à la mise en place d’installations de traitement innovantes, Alteo a cessé définitivement le rejet de boues rouges en mer fin 2015.
Neuf mois après leur pleine intégration dans le processus de production et les réglages induits, ces installations s’avèrent très performantes puisqu’elles permettent de réduire de façon significative les concentrations en métaux : pour les paramètres en dérogation, les concentrations sont en moyenne 6 fois plus basses que les seuils autorisés.
A titre d’exemple, les concentrations en arsenic sont bien en deçà des seuils autorisés par l’arrêté préfectoral de décembre 2015, et sont déjà très proches de la cible fixée pour 2021 (moyenne depuis juillet de 0.055 mg/l contre un seuil actuel à 1.7 mg/l et une cible 2021 à 0.05 mg/l).
Engagé depuis plus d’un an dans un programme de recherche collaboratif, Alteo a déjà pu tester en conditions réelles deux solutions de traitement innovantes avec ses partenaires Air Liquide et Extracthive.
Ces deux technologies permettent d’une part de neutraliser la soude et d’autre part de précipiter les métaux dissous pour être capable de les séparer. Un des enjeux consiste ensuite à caractériser cette partie solide résiduelle et à trouver des utilisations potentielles de façon à ne pas générer de nouveaux déchets. D’autres traitements complémentaires sont également testés.
Alteo a fait part aujourd’hui de son ambition de définir d’ici à mi-2017 et de mettre en œuvre au plus tard en 2019 la solution qui permettra d’atteindre les objectifs de qualité d’eaux requis pour 2022.
Pour en savoir plus sur les essais industriels déjà mis en œuvre sur le site de Gardanne cliquez sur le lien ci-contre.
Conformément à ses engagements, Alteo
s’est entouré des meilleurs experts et a mobilisé des moyens techniques et
financiers importants (1.5 million d’euros) pour procéder au suivi de ses
rejets en Méditerranée et à l’évolution du milieu marin. Sous l’autorité
du Comité de surveillance et d’information sur les rejets en mer (CSIRM ), en
coordination avec le parc national des Calanques et les services de l’Etat, ces
travaux collaboratifs contribueront activement à enrichir les connaissances
scientifiques de la Méditerranée.
De même, sur l’aspect sanitaire, Alteo précise que le rapport de l’Anses , publié le 25 juillet dernier, confirme l’absence d’impact sur la santé liée à la consommation de poissons pêchés à proximité du point de rejet en mer. Cela vient confirmer les travaux réalisés depuis 20 ans par le Comité de Suivi Scientifique indépendant nommé par le préfet ainsi que les études conduites dans le cadre du dossier de demande d’exploiter.
((Source : Avis de l’Anses signé le 25/07/2016, Saisine n°2016-SA-0042 - AVIS de l’Anses relatif à l’évaluation des risques sanitaires liés à la consommation de produits de la mer pêchés en Méditerranée dans une zone impactée par les activités de transformation de minerai de bauxite de l’usine d’Alteo )
Enfin, concernant le site de stockage des résidus de Mange Garri, Alteo a pris note des études réalisées par le BRGM et l’IRSN et qui montrent notamment l’absence de risque radiologique, ce qui est cohérent avec les mesures complémentaires de surveillance radiologique dans l’air, réalisées cet été par le laboratoire Algade.
Alteo réitère son engagement de poursuivre la réduction de son empreinte environnementale tout en poursuivant le développement de ses activités et en préservant l’emploi industriel en France.
15 septembre 2016
Créée il y a plus de 120 ans, l’usine de Gardanne est le siège historique de la production d’alumine dans le monde. Les alumines de spécialité font partie de notre quotidien puisque nous les trouvons dans de nombreux produits : carrelage, papier de verre, matériaux anti-feu, écrans LCD de téléviseurs & smartphones…
Avec une forte culture de l’innovation, Alteo ne cesse de développer des alumines de haute technicité pour les produits d’avenir comme, par exemple, les batteries lithium-ion des voitures électriques.
Lors de ces visites guidées, vous découvrirez l’histoire de cette usine centenaire qui ne cesse d’innover et de se transformer.
Inscrivez-vous dès maintenant auprès de l’Office de Tourisme de Gardanne en suivant le lien ci-contre.
12 septembre 2016
Alteo expérimente un deuxième pilote industriel au sein de l’usine de Gardanne afin de tester en conditions réelles une solution complémentaire pour traiter les eaux résiduelles avant rejet.
Cette technologie, développée par la société Extracthive, consiste en un procédé « bio-inspiré » reproduisant la réaction chimique qui s’opère au contact de l’eau de mer. « En collaboration avec les équipes d’ALTEO, notre choix s’est porté vers un procédé mettant en œuvre des additifs chimiques non-toxiques et facilement accessibles. Avec l’ajout de chlorure de magnésium (extrait de l’eau de mer), il s’agit de faire précipiter les métaux avant de les filtrer et de ramener le pH de l’effluent final à celui de l’environnement dans lequel il est rejeté. » précise Frédéric GOETTMANN, Président d’EXTRACTHIVE.
Une fois le liquide épuré, l’enjeu est de trouver des filières de traitement ou de réutilisation des matières solides résiduelles générées.
Pour mémoire, un premier pilote a été testé, en coopération avec Air Liquide en juillet dernier. Pour en savoir plus sur celui-ci, cliquez sur le lien ci-contre "La technologie innovante du dioxyde de carbone dans l’effluent".
Conformément à ses engagements, Alteo travaille en effet activement avec ses partenaires pour tester différentes solutions, de façon à sélectionner et mettre en œuvre dès que possible celle qui permettra d’atteindre les objectifs de qualité d’eaux requis en 2021.
3 septembre 2016
- Les nombreuses erreurs concernant notre activité industrielle contenues dans le reportage de Thalassa consacré à la mer Méditerranée, leur gravité et leur répétition traduisent un véritable objectif de désinformation qui nous conduit à refuser de commenter cette émission.
- Nous tenons seulement à rappeler que, depuis le 1er janvier 2016, il n’y a plus de rejets en mer de boues rouges, et ce conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral du 28 décembre 2015 renouvelant l’autorisation d’exploitation de l’usine.
- Cet arrêt des rejets solides constitue un progrès environnemental majeur. Il ne s’agit néanmoins que d’une étape et nous poursuivons nos efforts pour continuer à améliorer la qualité de nos rejets liquides.
- Dans son Communiqué de presse du 2 septembre (cf lien ci-contre), le Préfet a rappelé de manière détaillée et complète, l’ensemble des démarches qui sont en cours pour atteindre dès que possible les objectifs de qualité d’eau requis en 2021.
- Les premiers essais de traitement complémentaire réalisés en conditions réelles en juillet, en partenariat avec le Groupe Air Liquide, et ceux programmés à la rentrée témoignent de cette dynamique.
- Alteo réaffirme ainsi son engagement dans un développement durable et équilibré de ses activités, conciliant croissance économique, progrès social et préservation de l’environnement.
31 août 2016
Grâce aux moyens techniques et financiers d’envergure déployés par Alteo et à la mobilisation de l’ensemble des acteurs comme le parc national des Calanques, le comité de surveillance et d’information sur les rejets en mer, les services de l’Etat et la communauté scientifique, ces travaux collaboratifs contribuent activement à la connaissance de la Méditerranée.
Les objectifs :
• Répondre aux interrogations sur l’impact écologique et sanitaire du rejet liquide d’Alteo
• Poursuivre l’acquisition des connaissances accumulées depuis 25 ans sur le comportement des sédiments déposés.
Les objectifs spécifiques de la campagne 2016 - 2017 : constituer un état de référence du milieu marin pour les futures campagnes de suivi.
Les acteurs clés mobilisés :
Le préfet des Bouches-du-Rhône, le comité de surveillance et d’information sur les rejets en mer (CSIRM ), le parc national des Calanques, Alteo
• Le préfet a défini les objectifs de la campagne dans un arrêté préfectoral : surveiller les effets du rejet sur le milieu marin ; comparer les effets mesurés en mer et les effets évalués dans le dossier de demande d’autorisation d’exploiter (DDAE )
• Le CSIRM , l’instance scientifique et technique de référence, créée dans le cadre de l’arrêté préfectoral du 28 décembre 2015, propose des études, valide les protocoles de la campagne en mer et assure la transparence de l’information
• Le parc national des Calanques accompagne le CSIRM dans sa mission de suivi
Alteo, assisté par un cabinet spécialisé en environnement, s’entoure des meilleurs experts et mobilise des moyens financiers exceptionnels (1,5 million d’euros), pour des résultats qui enrichiront aussi les connaissances de la communauté scientifique.
La campagne en mer a commencé. Pour voir les photos et les vidéos, cliquez sur le lien ci-contre.
31 août 2016
Alteo dispose d’une canalisation qui part de l’usine de Gardanne pour rejoindre la Fosse de Cassidaigne, au large de Cassis.
Depuis fin 2015, Alteo a cessé tout rejet de boues rouges en Méditerranée, ainsi cette canalisation ne véhicule plus de résidus de bauxite mais des eaux industrielles sodiques (pH12 environ). Mise en place dans les années 60, cette canalisation fait l’objet d’un entretien régulier.
Dans le cadre de l’autorisation d’exploiter qui lui a été délivrée le 28 décembre 2015 et des campagnes de suivi de ces installations, Alteo s’est engagé à mettre en place des éléments de repérage de cette canalisation afin d’éviter tout risque de dégradation lors de travaux.
Nos équipes procèdent donc à la mise en place de supports de signalisation le long du parcours (de préférence, en limite de parcelles).
Afin de les tenir informés, ce document de présentation a été remis aux riverains il y a quelques jours. Pour toute question, nous invitons les intéressés à contacter notre service Santé, Sécurité et Environnement au 04 42 65 22 33.
3 août 2016
Suite à la diffusion du reportage intitulé « Calanques en eaux troubles » hier soir sur France 2 dans le cadre de l’émission Envoyé Spécial, nous tenons à apporter quelques précisions.
Nous regrettons une fois encore que ce type de reportages soit délibérément construit pour désinformer afin de faire peur aux téléspectateurs, par des propos inexacts, imprécis ou par des non-dits.
Ainsi il est établi que les affirmations suivantes sont incorrectes :
Cette démarche de désinformation est efficace puisque les quelques tweets diffusés après le reportage demandent « l’arrêt du rejet des boues rouges ». Dans le même registre, le titre de la vidéo disponible en replay sur le site de France TV « Des boues rouges dans les calanques pour encore six ans » est juste inexact.
Alteo rappelle son engagement en vue d’améliorer durablement la qualité des eaux et limiter son impact sur l’environnement.
Ainsi, et comme mentionné aux journalistes de France 2, que nous avons reçus, nous avançons rapidement dans la recherche de traitements complémentaires. En collaboration avec des partenaires externes, nous testons des technologies innovantes afin d’atteindre dès que possible les objectifs de qualité d’eau requis en 2021. Les premiers essais réalisés en conditions réelles il y a quelques jours, en partenariat avec le groupe Air Liquide, et ceux programmés à la rentrée témoignent de cette dynamique positive.
Il est dommageable qu’un tel reportage laisse à penser aux téléspectateurs que cela n’est pas le cas et que la situation antérieure perdure et va perdurer durablement…
3 août 2016
Lors de la deuxième réunion de la commission de suivi de site, tenue le 24 juin 2016 à Marseille, Alteo a présenté la situation sur les effluents liquides six mois après l’arrêt des rejets de boues rouges en mer.
A l’occasion de la deuxième réunion de la commission de suivi de site (CSS) présidée aujourd’hui par le préfet, Alteo a pu faire un point sur les rejets en mer avec l’ensemble des participants (élus, représentants des services de l’Etat, associations de protection de l’environnement et société civile).
Les concentrations en métaux dans l’effluent sont en moyenne en deçà des seuils fixés.
Grâce à la mise en place d’installations de traitement innovantes, Alteo a cessé définitivement le rejet de boues rouges en mer fin 2015.
Depuis six mois, les concentrations mesurées dans le rejet liquide sont, en moyenne, inférieures aux seuils réglementaires. Les concentrations de certains éléments sont même très nettement inférieures à ceux-ci : par exemple, les concentrations en fer sont bien en deçà des seuils autorisés par l’arrêté préfectoral de décembre 2015, et sont déjà inférieures à la cible fixée pour 2021 (0.1 mg/l contre 13 mg/l et 5 mg/l respectivement).
Malgré l’efficacité de ses installations, Alteo est toutefois confronté à deux difficultés en cours de résolution :
- L’incident survenu dans l’usine gardannaise le 9 mars, couplé à l’arrêt temporaire de certaines installations de production, a contribué à la hausse des concentrations mesurées dans le rejet, avec quelques dépassements ponctuels. Les derniers relevés montrent un retour progressif à la situation normale.
- Par ailleurs, l’eau du Canal de Provence forme un précipité de calcaire au contact de l’effluent liquide filtré, entrainant ainsi une augmentation des matières en suspension. Les équipes Alteo ont apporté d’importantes modifications sur les équipements, ce qui a d’ores et déjà permis d’améliorer la situation.
En parallèle, Alteo poursuit son programme de recherche collaboratif pour améliorer encore la qualité des eaux.
Dans le cadre de son programme intensif de recherche, Alteo a déjà rencontré une quinzaine de sociétés innovantes et continuent de recevoir d’autres entreprises proposant des solutions de traitement.
Compte-tenu des résultats prometteurs des premiers essais en laboratoire, Alteo met en place deux pilotes industriels courant juillet avec les sociétés Air Liquide et Extracthive. D’autres suivront à la rentrée.
En testant dès à présent ces différentes technologies en conditions réelles, Alteo a pour ambition de trouver le plus rapidement possible la solution qui permettra d’atteindre l’objectif de qualité requis au plus tard en 2021.
29 juin 2016
Alteo participera à :
Alteo présentera la valorisation de la Bauxaline, et en particulier  ;les avantages qu’offre la Bauxaline®, comme solution particulièrement efficace pour le traitement des sols et des eaux pollués.
La Bauxaline® et ses dérivés disposent d’une très grande capacité de capture des polluants métalliques et des phosphates, et ce pour un coût bien inférieur aux autres solutions existantes.
Testée avec succès par l’Ineris sur des dizaines de cas, la Bauxaline® permet de :
Pour en savoir plus, consultez nos solutions dépollution (lien ci-contre) et contactez nos équipes : bauxaline@alteo-alumina.com
2 juin 2016
A l’occasion de la première réunion du Comité de surveillance et d’information sur les rejets en mer (CSIRM ), le 11 mai 2016, Alteo a présenté son programme de suivi des rejets en mer qui reprend les prescriptions de l’arrêté préfectoral du 28 décembre 2015.
Les échanges entre les différents membres scientifiques sur les objectifs et les protocoles d’études ont permis d’enrichir ce programme. Ainsi, Alteo enverra sous quinzaine son projet de suivi complété, pour validation définitive par le CSIRM .
Alteo lance d’ores et déjà la réservation des moyens nautiques permettant de réaliser la première phase de ce programme de suivi en mer en 2016.
2 juin 2016
Afin d’identifier les meilleurs usages, Alteo Gardanne, s’est entourée d’un groupe interdisciplinaire de scientifiques, sous l’animation de l’Ecole des Mines, au sein du programme Bauxaline® Technologies. L’utilisation de la Bauxaline® pour la dépollution des eaux, des sols pollués et des matériaux contaminés est l’une des filières les plus prometteuses.
La Bauxaline® est modifiée chimiquement et physiquement pour obtenir des dérivés ayant une très grande capacité de capture des polluants métalliques et des phosphates. ALTEO s’appuie sur des partenaires reconnus, en particulier l’Ineris , pour préconiser des solutions dans 3 domaines :
Les performances de de la Bauxaline® ont été comparées dans une série de critères à d’autres solutions dans ces trois applications. Les résultats sont présentés dans le document ci-contre.
Le réemploi de résidus est un acte nouveau. Pour le mettre en œuvre, certaines réticences ou a priori doivent être dépassés. Comme matériau de dépollution, la Bauxaline®, très performante et répondant à toutes les exigences réglementaires, présente des avantages indéniables par rapport à des matériaux conventionnels.
Propriétaires ou gestionnaires de sites pollués, la solution est devant vous. La démonstration est faite, engageons-nous sur des réalisations à grande échelle.
11 avril 2016
Alteo s’est associé avec enthousiasme à l’Office du Tourisme de Gardanne pour la 1ère édition des « Indus’3 days » en permettant au public de visiter son site industriel.
L’usine a ainsi ouvert ses portes à plus de 250 participants, le temps d’un weekend du 5 au 6 mars 2016.
Plusieurs salariés de l’usine ont joué le rôle de guide lors des visites en bus et ont permis de faire découvrir l’histoire industrielle de cette usine centenaire à Gardanne et le savoir- faire « Made in Provence ». Ce fût l’occasion de répondre à toutes sortes de questions sur les différentes technologies mises en œuvre, l’utilité de l’alumine dans notre quotidien et dans des produits high-tech, sur l’environnement, etc…
Un grand merci à l’équipe de l’Office du Tourisme pour cette belle initiative, qui initie un programme de visites régulières au sein d’Alteo Gardanne.
Pour en savoir plus et vous inscrire, contactez dès à présent l’Office au 04 42 51 02 73.
6 avril 2016
En 2015, la Direction générale de la prévention des risques a sollicité l’expertise de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN ) sur l’évaluation des risques sanitaires qui avait été réalisée par Antea Group en 2013 à la demande d’Alteo.
L’IRSN est l’expert public en matière de recherche et d’expertise sur les risques nucléaires et radiologiques. Il est placé sous la tutelle conjointe des ministres chargés de l’écologie, de la recherche, de l’énergie, de la santé et de la défense.
L’IRSN a donc évalué le risque radiologique associé à Mange Garri pour les personnes du public. Il a formulé des hypothèses supplémentaires à celles retenues par Antea et a conclu que la dose efficace annuelle reçue par ce groupe est de l’ordre du microsievert (μSv) soit 1000 fois inférieure à la dose fixée par le Code de la santé publique qui est de l’ordre du millisievert (mSv).
« Pour les enfants de 1 à 2 ans, la dose annuelle serait de l’ordre de 124 μSv et 54 μSv. A titre indicatif, l’exposition moyenne annuelle aux rayons ionisants en France s’élève à 4,5 mSv (c’est à dire 4500 µSv) dont 2,9 mSv dues à des expositions aux sources naturelles. […] En conclusion l’IRSN considère sur la base de ses propres calculs que l’enjeu radiologique associé à Mange Garri est faible » IRSN , 29 octobre 2015
Le rapport est consultable dans son intégralité ci-contre.
19 mars 2016
La commission de suivi de site (CSS), mise en place ce jour par le préfet, a été l’occasion pour Alteo de présenter aux élus et aux représentants des services l’Etat, des associations de protection de l’environnement et de la société civile les premières mesures de la qualité des rejets liquides en mer, après l’arrêt définitif et total des rejets de boues rouges le 31 décembre 2015. Elles confirment les progrès réalisés avec une élimination de plus de 99% des métaux.
Les échanges lors de la CSS ont rappelé le besoin d‘aller plus loin et Alteo a également présenté les grandes lignes de son programme ambitieux de recherche relatif à l’amélioration de la qualité des eaux. En collaboration avec la société IRH, bureau d’études expert en traitement de l’eau, Alteo travaille depuis plusieurs mois sur l’optimisation des nouvelles installations mises en place dans l’usine et sur l’étude de solutions innovantes de traitement complémentaires.
Dans ce cadre, Alteo a déjà rencontré de nombreux porteurs de projets. A l’issue de discussions techniques d’une part et de tests sur échantillons d’autre part, Alteo a déjà pu confirmer la mise en place de partenariats avec les sociétés Blue District, Extract’Hive ou encore Pearl.
Par ailleurs, Alteo tient à rappeler les mesures mises en œuvre concernant le site de stockage des résidus de Mange Garri, soulignant les progrès réalisés sur les envolements de poussières. Ces mesures tout comme les projets d’amélioration de la gestion des eaux et les opportunités de réutilisation des résidus de bauxite seront abordés lors des comités de riverains de Mange Garri prévus début avril.
« Cette réunion nous a permis d’écouter les points de vue et attentes des différentes parties prenantes et d’échanger de façon constructive sur les actions que nous avons mises en œuvre, leurs résultats et les projets en cours. Nous sommes satisfaits que ce dialogue ait pu être initié et souhaitons vivement poursuivre cette démarche collaborative dans la durée » déclare Eric Duchenne, directeur des opérations.
11 mars 2016
À la suite de l’incident survenu dans l’usine Alteo Gardanne dans la nuit du 8 au 9 mars 2016, Alteo et les services de la ville et de l’État ont mis en place des actions de prévention et de contrôle. Aucun impact sanitaire n’a été détecté. La mise en œuvre du plan communal de sauvegarde est désormais levée.
Les contrôles effectués sur les cours d’eau Molx, St Pierre, Luynes n’ont pas révélé d’impact. Un suivi piloté par les services municipaux sera cependant maintenu pendant plusieurs jours pour suivre l’impact éventuel des pluies à venir. En complément, Alteo a installé trois pH -mètres de contrôle.
Les opérations de nettoyage engagées depuis mercredi, par mesure de précaution, dans les établissements scolaires du périmètre concerné sont terminées et contrôlées par le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS). Le fonctionnement de ces établissements n’a pas été affecté et se poursuit normalement.
Le nettoyage des voiries et des équipements urbains est lui aussi terminé. Alteo a organisé le nettoyage des véhicules affectés par le dépôt : les personnes concernées sont invitées à se présenter au poste de garde de l’usine (Avenue Victor Hugo) pour effectuer un constat de l’état du véhicule et procéder à son nettoyage.
Nous rappelons que le dépôt occasionné par les embruns peut présenter un caractère irritant mais sans gravité, et qu’en cas de contact, nous recommandons un rinçage à l’eau. Il convient en tout état de cause de suivre les consignes transmises par les autorités compétentes.
La direction d’Alteo déplore cet incident et tient à présenter à nouveau ses excuses à l’ensemble des personnes touchées par ces désagréments. Pour toute question, le N° vert 0800 746 931 reste ouvert de 9h à 18h, du lundi au samedi.
10 mars 2016
Une fuite sur un tuyau s’est produite dans la nuit du 8 au 9 mars au sein de l’usine Alteo Gardanne, au niveau du procédé Bayer (1er stade du procédé de fabrication de l’alumine).
La production a été immédiatement arrêtée et la fuite maîtrisée. Il n’y a eu aucun blessé, ni d’impact environnemental avéré. Néanmoins, des embruns pouvant contenir de la soude sont sortis du périmètre du site, provoquant localement un dépôt de couleur blanche.
Recommandations : éviter de toucher ces dépôts potentiellement irritants. En cas de contact et d’irritation, un rinçage à l’eau est préconisé.
Pour toute information, contacter le N° Vert 0 800 746 931 de 9h à 18h.
Alteo s’est engagé auprès de la commune à nettoyer ces dépôts et mène des actions en ce sens en liaison avec les services de la ville et de l’Etat.
27 février 2016
Alteo a pris acte de la décision du Tribunal administratif de Marseille de rejeter la requête en référé déposée par 5 associations et visant à obtenir la suspension de l’application de l’arrêté préfectoral du 28 décembre dernier autorisant l’exploitation de son unité de Gardanne.
Alteo tient à rappeler que, depuis le 1er janvier 2016, il n’y a plus aucun rejet de boues rouges en Méditerranée.
Seuls subsistent des rejets liquides. La profonde modification des conditions d’exploitation de l’usine de Gardanne a ainsi déjà permis de réduire de plus de 99% la quantité de métaux rejetés.
Il s’agit d’une étape importante et Alteo s’est engagée à améliorer encore la qualité de ces rejets, sous le contrôle des comités de suivi prévus par l’arrêté préfectoral. D’ores et déjà un programme ambitieux de recherche a été engagé à cette fin.
29 janvier 2016
Alteo déplore la campagne de désinformation visant à contester le maintien de l’activité industrielle de l’usine de Gardanne.
Une manifestation est organisée samedi 30 janvier devant la préfecture de Marseille pour protester contre l’autorisation accordée par le préfet de continuer l’activité de l’usine de Gardanne. A l’appui de cette mobilisation, les opposants à l’activité industrielle d’Alteo diffusent un certain nombre de contre-vérités.
Alteo regrette profondément cette désinformation systématique et souhaite apporter les précisions suivantes.
L’autorisation accordée par le préfet ne prévoit nullement la poursuite des rejets de boues rouges en mer pour six ans. Conformément aux dispositions de cet arrêté, il n’y a plus depuis le 1er janvier 2016 de rejet de boues rouges en mer. Il a donc permis de tourner définitivement la page des boues rouges tout en maintenant l’activité du site.
Le nouveau procédé d’exploitation du site de Gardanne aboutit à la réduction du flux de métaux rejeté de plus de 99% et constitue en cela une amélioration environnementale et industrielle majeure.
Son autorisation a donné lieu à une procédure de consultation publique qui a permis à toutes les parties prenantes de largement s’exprimer depuis plus de 18 mois. Les instances qui se sont prononcées sur le dossier ont toutes émis un avis favorable : l’autorité environnementale, le Conseil d’Administration du Parc National des Calanques, la Commission d’enquête publique, le Comité Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (Coderst) et le Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques (CSPRT). C’est sur la base des expertises réalisées et des avis rendus par ces instances indépendantes que le préfet a autorisé la poursuite de l’exploitation, dans des conditions fortement modifiées.
L’arrêté prévoit en outre un suivi renforcé notamment par la création d’un Comité de suivi de site et d’une Commission de surveillance et d’information sur le rejet marin. L’arrêté prescrit également la poursuite de l’amélioration de la qualité des rejets liquides résiduels afin de les rendre conformes aux normes en vigueur d’ici au 31 décembre 2021 au plus tard.
Alteo s’est résolument engagée dans cette voie et travaille en parallèle sur l’optimisation des procédés installés et sur la recherche de solutions complémentaires avec des spécialistes du traitement de l’eau. C’est ce type de coopération constructive qui permettra de trouver les solutions pour l’avenir.
28 janvier 2016
Les partenaires ont fait part de leurs avancées respectives sur les filières.
Parmi ceux-ci, l’Ecole des Mines de Douai (EMD) a présenté des résultats prometteurs concernant la formulation et les essais mécaniques pour plusieurs matériaux de construction : tuiles en terre cuite, géopolymères et caractérisation des billes d’argile expansées fabriquées par IDCO.
L’EMD a également présenté une nouvelle voie de valorisation de la Bauxaline® hors périmètre du projet : les coulis auto-compactant (remplissage de cavités et de tranchées).
Pour le volet dépollution, l’EMD a mené des tests de tenue mécanique de pellets de déphosphatation ainsi que des essais de capture des phosphates.
IDCO poursuit ses essais de granulats légers.
L’Ineris , qui confirme les bons résultats de traitement des effluents acides et des sols contaminés, démontre désormais la durabilité des traitements. Ci-dessous : résidus miniers d’un ancien site de production de Zinc près d’Alès – à droite témoin : sol stérile – à gauche avec ajout de 10%de dérivés de Bauxaline®.
NEO-ECO a présenté un projet d’unité Industrielle de traitement pour valoriser environ 270.000 t de Bauxaline® par an.
30 décembre 2015
Suite aux différents commentaires émis depuis hier, Alteo souhaite apporter les précisions suivantes :
L’autorisation accordée par le préfet ne prévoit nullement la poursuite des rejets de boues rouges en mer pour 6 ans. C’est exactement le contraire : il n’y a plus de rejet de boues rouges en mer. Ce nouvel arrêté permet donc de tourner définitivement la page des boues rouges tout en maintenant l’activité du site.
Par ailleurs, ce dossier a donné lieu à une procédure de consultation publique qui a permis à toutes les parties prenantes de largement s’exprimer depuis plus de 18 mois. Les instances qui se sont prononcées sur le dossier ont toutes émis un avis favorable : l’autorité environnementale, le Conseil d’Administration du Parc National des Calanques, la Commission d’enquête publique, le Comité Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (Coderst) et le Conseil Supérieur de la Prévention des risques Technologiques (CSPRT).
Frédéric Ramé, président d’Alteo, rappelle que « cette autorisation est une étape essentielle, puisque les rejets de boues rouges en mer sont terminés. Maintenant, l’usine de Gardanne se projette vers l’avenir et va poursuivre ses efforts, dans une démarche ouverte, pour améliorer en continu ses performances environnementales ».
30 décembre 2015
Suite à l’enquête publique et aux avis recueillis auprès des différentes instances concernées, le Préfet des Bouches-du-Rhône vient de publier un nouvel Arrêté autorisant l’exploitation de l’usine de production d’alumine de Gardanne.
Il est tout à fait inexact de parler de poursuite de rejets de boues rouges dans les calanques. Au contraire, cette autorisation marque une étape importante. Elle confirme tout d’abord l’arrêt définitif de tout rejet de boues rouges en mer. Elle permet d’autre part le maintien de l’activité industrielle de l’usine.
Comme nous l’avons déjà indiqué, nous poursuivons les recherches de solutions complémentaires afin d’améliorer dans la durée la qualité des eaux résiduelles, avec un objectif de mise en œuvre d’ici 2021 au plus tard. Pour ce faire, nous souhaitons nous appuyer sur toutes les compétences disponibles permettant de développer de nouvelles technologies pour traiter ces eaux.
Parallèlement, dans le cadre du développement de l’économie circulaire, nous poursuivons également les efforts concernant la gestion et la valorisation des résidus secs de bauxite, avec des applications très prometteuses en tant que matériaux de construction ou dans les filières de dépollution.
La Commission de Suivi de Site (CSS) et le Comité de Surveillance et d’Information sur les Rejets en Mer (CSIRM ) qui vont être mis en place prochainement seront l’occasion d’échanger ouvertement et largement avec l’ensemble des parties prenantes sur les études et les progrès réalisés.
Frédéric Ramé, Président d’Alteo, a déclaré : " la décision du préfet met un terme à une longue période d’incertitude pour l’entreprise et ses salariés. Elle va nous permettre, tout en poursuivant notre activité dans des conditions totalement modifiées, d’engager les recherches et développements pour améliorer la qualité de nos rejets liquides. Nous avons relevé un premier défi, arrêter le rejet des boues rouges avant le 1er janvier 2016, nous entendons relever un second défi, celui de la qualité des rejets liquides d’ici au 31 décembre 2021.".
16 décembre 2015
L’agence a attribué un marché, après appel d’offres, pour l’étude d’un programme de réaménagement et de faisabilité du phytomanagement sur l’ancien site Recylex à Saint-Sébastien-d’Aigrefeuille (Gard). Une phase d’essai est prévue en laboratoire pour analyser le sol pollué et déterminer les solutions pour le réhabiliter. Une phase travaux sera menée sur site - sur 3 parcelles de 100 m2 environ chacune - afin de comparer les résultats obtenus avec la Bauxaline® avec une autre variante de traitement. Ces essais débuteront courant 2016.
Sur un sol, précédemment très toxique pour les plantes et traité avec de la Bauxaline® modifiée, la végétation se développe. Cette expérimentation qui suit toujours son cours confirme sur le long terme les excellents résultats obtenus.
17 novembre 2015
Le 5 novembre 2015, Alteo réaffirme son engagement à cesser définitivement ses rejets de boues rouges en mer en inaugurant sa nouvelle station de traitement des eaux en présence de Roger Meï, maire de Gardanne, Richard Mallié, maire de Bouc-Bel-Air et Claude Jorda, conseiller départemental.
Après 30 jours de fonctionnement, cette nouvelle unité de traitement des eaux excédentaires, combinée aux trois filtres-presses, permet d’améliorer de plus de 99,95% la qualité des eaux en fin de cycle.
Ce double procédé innovant mis en œuvre à Gardanne est unique dans le monde de l’alumine. Il est le résultat de 4 ans d’études, de plus de 13M€ d’investissement et d’un engagement exceptionnel des équipes pour réussir ce défi technique.
Alteo poursuit ses efforts et focalise désormais la R&D sur l’amélioration de la qualité des eaux rejetées dans la durée.
Assistée de cabinets spécialisés dans les procédés d’épuration, Alteo approfondit la piste proposée par le BRGM et va travailler avec des start-up environnementales pour identifier de nouveaux procédés.
Avec la mise en œuvre de ce projet, Alteo réalise un progrès environnemental considérable qui autorise le développement durable et équilibré de ses activités.
6 novembre 2015
Après les avis favorables de l’Autorité environnementale et du Conseil d’administration du Parc national des Calanques, la commission d’enquête publique a rendu à l’unanimité un avis favorable à la demande d’autorisation d’exploiter d’Alteo.
Il s’agit d’une étape majeure qui souligne tout le sérieux de son dossier, et Alteo réaffirme son engagement à cesser définitivement ses rejets de boues rouges en mer en inaugurant ce jour sa nouvelle station de traitement des eaux en présence de Roger Meï, maire de Gardanne, Richard Mallié, maire de Bouc Bel Air et Claude Jorda, conseiller départemental.
Après 30 jours de fonctionnement, cette nouvelle unité de traitement des eaux excédentaires, combinée aux trois filtres-presses, permet d’améliorer de plus de 99,95% la qualité des eaux en fin de cycle. Ce double procédé innovant mis en œuvre à Gardanne est unique dans le monde de l’alumine. Il est le résultat de 4 ans d’études, de plus de 13M€ d’investissement et d’un engagement exceptionnel des équipes pour réussir ce défi technique.
Assistée de cabinets spécialisés dans les procédés d’épuration, Alteo approfondit la piste proposée par le BRGM et va travailler avec des start-up environnementales pour identifier de nouveaux procédés.
Avec la mise en œuvre de ce projet, Alteo réalise un progrès environnemental considérable qui autorise le développement durable et équilibré de ses activités.
28 septembre 2015
L’enquête publique relative à ce nouveau projet a pris fin le vendredi 25 septembre. Au travers des observations portées sur les registres et des échanges avec le public lors de la réunion du 11 septembre à Gardanne, il apparaît que le projet suscite encore des incompréhensions et beaucoup d’inexactitudes. Il est donc important de rétablir un certain nombre de faits :
Tout d’abord les termes utilisés par certains médias sont inexacts : Alteo n’a jamais « demandé la prolongation du rejet de boues rouges en mer ». Bien au contraire, le projet déposé vise justement à le stopper !
C’est l’aboutissement d’une réduction constante de ces rejets historiques depuis 1996 : nouveau procédé d’extraction de l’alumine en 1998, recherche de procédés de traitement des boues au début des années 2000, mise en service du premier filtre-presse en 2007 puis des deux filtres-presses complémentaires en 2014 et 2015.
Ainsi, Alteo a déjà pu réduire ses rejets solides en mer de 75% depuis vingt ans, et s’apprête maintenant à les supprimer définitivement.
De ce fait, Alteo améliore de 99,95% la qualité du rejet grâce à son nouveau procédé de traitement.
Il s’agit d’un progrès environnemental considérable.
Le nouveau rejet liquide (eaux industrielles) subit un traitement de finition avant rejet en mer, il ne contient plus de boues rouges. C’est la seule solution qui, d’un point de vue technique, environnemental, sanitaire et économique permet d’obtenir ce résultat fin 2015, ce qui a été confirmé par l’expertise indépendante réalisée par le BRGM . Et si aujourd’hui la solution industrielle pour traiter les 0,05% restant n’existe pas, Alteo poursuit d’ores et déjà des études complémentaires avec l’aide d’experts et prend l’engagement de continuer à rechercher les technologies qui permettraient d’aller plus loin demain dans le traitement des eaux.
Ce rejet liquide résiduel n’est pas toxique.
Il n’est pas juste de dire que l’on ne sait pas de quoi sera constitué ce rejet et qu’il présenterait des risques nouveaux. Il s’agit du rejet historique duquel on soustrait la partie solide (les matières en suspension qui constituaient les « boues rouges »). Sa composition est parfaitement connue.
Grâce à l’unité de traitement d’eau développée spécialement pour ce projet, Alteo pourra réduire environ de 2000 fois la quantité de métaux rejetés (en particulier, et contrairement à ce qui est trop souvent affirmé, le rejet ne contiendra pas de mercure).
Les études réalisées jusqu’à présent ne montrent pas de différences de qualité entre les poissons pêchés à proximité du rejet et ceux pêchés ailleurs en Méditerranée.
Il n’y a aucun risque pour la baignade et les activités nautiques, et donc pour le tourisme. A une dizaine de mètres du point de rejet, les concentrations en métaux présentent des teneurs inférieures aux normes de qualité environnementale.
Le projet présenté par l’usine Alteo de Gardanne est le seul aujourd’hui qui garantisse un développement durable et équilibré. Il permet en effet à la fois de réduire son empreinte environnementale et d’assurer la croissance de son activité et donc de l’emploi. Il ne s’agit pas d’opposer l’environnement à l’économie ou au social, mais bien de mettre en œuvre une solution pragmatique conciliant les trois.
3 septembre 2015
L’entreprise Alteo Gardanne et la mairie de Bouc-Bel-Air ont signé ce mardi 1er septembre une charte qui installe un dispositif participatif pour le suivi et la surveillance du site de stockage de Mange-Garri.
Ce dispositif a pour objectifs d’améliorer la compréhension des activités sur ce site de stockage et de faciliter les échanges avec l’ensemble des habitants de la commune.
Les deux comités citoyens créés par cette charte auront pour rôle d’aborder l’ensemble des enjeux environnementaux du site. En outre, le comité de riverains de Mange-Garri sera partie prenante dans le suivi et l’évaluation des actions visant à lutter contre les envolements de poussière.
Ce plan d’actions prévoit notamment un dispositif d’arrosage pour figer les poussières au sol, un programme de végétalisation, des essais d’encroûtage des sols et l’optimisation du plan de gestion du site afin de réduire la taille des zones à risque d’envolement.
Cette charte met également en place un dispositif d’alerte permettant aux Boucains de contacter directement Alteo en cas de problème sur le site.
Ainsi, cette charte, par le biais des deux comités, donne la possibilité à l’ensemble des citoyens de Bouc-Bel-Air de contribuer à l’amélioration de l’efficacité des dispositifs en place et à venir.
12 juin 2015
le 18 juin 2015 à l’IAE de Puyricard dès 18h30
Pourquoi un business modèle circulaire ? Quelles sont ses limites ? Quelles aides disponibles pour l’appliquer ?
Intervention d’Alteo qui mobilise depuis deux ans un consortium scientifique sur les potentiels des résidus de bauxite.
Les filières les plus prometteuses sont l’utilisation de la Bauxaline® comme matière première secondaire pour les matériaux de construction, la dépollution des eaux et des sols. Le consortium analyse ces sujets dans toutes leurs dimensions : scientifique, technique, environnementale et économique. Cette étape préfigure la mise en place de pilotes industriels.
Suivi d’un cocktail Ecobon et Bio
Participation gratuite
IAE Aix –Marseille – Chemin de la Quille – PUYRICARD CS 30063 - 13089 Aix-en-Provence cedex 2
Inscription obligatoire auprès de : 4businessevents@gmail.com
8 juin 2015
17 juin 2015 – Sofitel Marseille Vieux-Port – 8h30-12h15
Le thème de cette matinée : « les co-produits industriels, des solutions innovantes de matériaux pour construire ».
Laurent Poizat, chef de projet de Bauxaline® Technologies, présentera la démarche d’Alteo appuyée par le consortium scientifique sous le thème « des résidus de bauxite à la valorisation de la Bauxaline® »
Inscription obligatoire : contact et renseignements Marylène Humbert afoco@eurogranulats.fr - Tél. : 03 87 51 48 69
21 avril 2015
Les équipes scientifiques progressent dans la formulation des produits, leur adéquation aux normes attendues selon les types d’usage (bâtiment, déphosphatation, dépollution) et l’estimation des marchés, en volume comme en valeur.
Parallèlement des équipes anticipent sur la phase 2 : financements de la phase pilote(s) industriel(s), recherche de partenaires et implantation.
IDCO a présenté des échantillons de billes d’argile expansée réalisées avec différentes compositions de Bauxaline® et d’additifs.
Fabrication de géopolymères de diverses densités - IDCO.
L’Ecole des Mines de Douai a fabriqué un prototype de tuile et des briquettes avec différents apports de Bauxaline®.
3 avril 2015
L’ADEME - Agence de l’Environnement et de la Maîtrise d’Energie vient de publier un appel d’offres pour « l’étude d’un programme de réaménagement et de la faisabilité du phytomanagement d’une mine » dans le Gard.
Cet ancien site minier près d’Alès est à l’origine de problèmes environnementaux importants. Les eaux qui s’infiltrent à travers les sols et déblais sur ce site s’acidifient et se chargent en métaux lourds. Un ruisseau pollué s’écoule et contamine les eaux en aval. La Bauxaline® est envisagée comme matériau pour la dépollution de ces sols, ce qui permettrait une végétalisation du site permettant diminution des infiltrations d’eau et réduction des entrainements par ruissellement.
La Bauxaline® est présentée dans cet appel d’offre comme solution de base (même si d’autres solutions peuvent également être proposées) dans une étude à mener pour déterminer comment aménager le site, et comment permettre l’établissement de la végétation.
C’est un pas significatif pour la reconnaissance de la Bauxaline® et ses dérivés comme solution de dépollution.
1er avril 2015
Alteo prend acte des conclusions du BRGM qui soulignent que la solution développée par l’entreprise permettra d’arrêter les rejets de boues rouges en mer et est la seule pouvant être mise en œuvre au 1er janvier 2016. Elle sera prochainement soumise à enquête publique.
Dans le cadre de l’article R.512-7 du code de l’environnement, le préfet des Bouches-du-Rhône a mandaté en septembre dernier le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM ) afin de vérifier que toutes les solutions alternatives techniques pour supprimer les rejets des boues rouges en mer de l’usine Alteo de Gardanne, d’ici à fin 2015, ont bien été étudiées.
Le rapport rendu public ce jour vient en complément des avis favorables précédemment rendus par l’ensemble des autorités administratives locales, et par le Conseil d’administration du parc national des Calanques, soulignant que la solution retenue par Alteo est la seule viable pour arrêter le rejet de boues rouges en mer d’ici à fin 2015.
Le BRGM conclut que :
Le BRGM suggère à l’entreprise d’étudier une opportunité de traitement complémentaire pour améliorer encore la qualité des eaux rejetées par l’usine, soulignant par ailleurs que ce type de traitement relevant à ce jour du domaine de la R&D, ni sa faisabilité ni son efficacité ne sont démontrées et qu’elle ne pourrait en tout état de cause pas être opérationnelle avant au minimum cinq ans.
20 février 2015
Communiqué Alteo 20 février 2015
Comme annoncé le 13 février dernier, lors de la réunion avec les riverains, le maire de Bouc-Bel-Air et les représentants des services de l’Etat, Alteo a terminé le captage de la résurgence de Valabre (commune de Bouc-Bel-Air) mercredi 18 février 2015.
Bien que le résultat des premières analyses sur les puits et forages des riverains de la résurgence ait montré, à ce jour, l’absence de risque sanitaire, Alteo poursuit par précaution le suivi sanitaire de ces puits. Alteo continuera à présenter régulièrement les résultats aux riverains.
Enfin, Alteo a engagé des études sur un périmètre élargi permettant de comprendre l’origine de la résurgence.
17 février 2015
Communiqué Alteo 14 février 2015
Les résultats des analyses effectuées au cours de la semaine dernière ont été présentés aux riverains lors d’une réunion organisée vendredi 13 février par M. le Maire de Bouc Bel Air, Richard Mallié, en présence des représentants des services de l’Etat. Ils ont fait ressortir l’absence de risque sanitaire sur les puits se trouvant autour de la résurgence d’eau, à proximité du site de stockage de résidus de bauxite de Mange Garri (13).
En effet, ces premières analyses ne montrent pas d’impact à ce jour sur la qualité des eaux souterraines prélevées dans les puits et forages identifiés dans et autour de la zone concernée par l’arrêté municipal.
Par précaution, Alteo va néanmoins poursuivre le suivi des puits et forages au cours des prochains mois, et présentera au fur et à mesure les résultats aux riverains. Alteo engage également d’importants moyens d’étude pour déterminer le fonctionnement hydrogéologique de la résurgence.
Enfin les travaux de captation visant à mettre en place un système provisoire de récupération de la résurgence, et définis en coordination avec les services de l’Etat, seront terminés la semaine prochaine.
12 février 2015
Contrairement aux chiffres présentés au journal de 13h de France 2 le mardi 10 février 2015, Alteo Gardanne n’a pas bénéficié d’une baisse de la redevance sur l’eau de 81% entre 2013 et 2014. Elle est restée stable sur cette période.
La vérité est que la taxe sur l’eau a été multipliée par 3,5 en 10 ans alors que dans le même temps, les rejets en mer ont diminué de 40%.
5 février 2015
Communiqué Alteo - 2 février 2015
Pour prévenir tout risque sanitaire éventuel, Alteo a adressé, par précaution, une notification à la Préfecture des Bouches-du-Rhône relative à une résurgence d’eau à proximité de son site de stockage de résidus de bauxite de Mange Garri (13).
Aujourd’hui, aucune conséquence humaine, sociale, économique ou matérielle n’a été constatée. Comme l’a souligné la Préfecture, le débit de la résurgence est très faible, et celle-ci n’apparait qu’après des périodes de fortes pluies.
Par mesure de précaution, la Mairie de Bouc-Bel-Air a pris vendredi 30 janvier un arrêté d’interdiction d’utilisation de forage privé à usage domestique, sur un périmètre qui comprend une douzaine d’habitations, cette interdiction ne concernant pas l’eau du robinet qui n’est en aucun cas affectée par la résurgence.
Dès aujourd’hui a été engagée la procédure de réalisation des contrôles sanitaires chez les riverains et des études visant à vérifier la qualité des eaux souterraines, un laboratoire indépendant a été mandaté à cette fin.
Par ailleurs, un système provisoire de récupération des résurgences va être mis en place dans les plus brefs délais. Dans un deuxième temps, un système de drainage pour prendre en charge la résurgence sera installé.
Enfin, des études détaillées complémentaires pour identifier l’origine précise et définir les éventuelles mesures techniques complémentaires qui permettraient de supprimer les écoulements souterrains ont été engagées.
Toutes ces mesures ont été prises après concertation et en accord avec les services de l’État et de la Mairie de Bouc-Bel-Air.
14 janvier 2015
En 2015, Alteo Gardanne cessera ses rejets de résidus de bauxite en mer pour les traiter 100% à terre.
Cette mutation environnementale conduit l’entreprise à reconsidérer complètement ces résidus. Hier, ils étaient désignés comme des déchets qu’elle cherchait à valoriser dans des applications locales contre faible rémunération. Aujourd’hui, ils peuvent devenir des produits dont les caractéristiques et l’utilité définiront la valeur d’usage.
Le consortium scientifique qui accompagne Alteo sur les recherches de produits et de filières avance vite. Découvrez qui ils sont et leurs premiers résultats prometteurs.
23 décembre 2014
Des études récemment publiées dans certains médias font état de données relatives à la composition et aux caractéristiques radiologiques des résidus de bauxite qui seraient contradictoires avec les études et informations publiées par Alteo.
Comparons les analyses et les conclusions de chacun.
Deux analyses ont été publiées :
Hexagones compare les résultats de composition de métaux à des résultats annoncés comme étant extraits de documents officiels d’Alteo. Les résultats prêtés à Alteo sont aberrants. L’origine exacte de ces données n’est pas précisée.
Le tableau ci-dessous reprend donc :
Hexagones déduit de ce tableau que la bauxaline est toxique. Or la toxicité se mesure à ses effets, pas à sa composition. A titre d’illustration, une casserole en inox contient 15% de chrome (soit 150 000 mg/kg), ce n’est pas pour autant qu’elle est toxique. La toxicité des résidus de bauxite a été étudiée dans le cadre de l’évaluation de leur dangerosité. La réglementation retient 15 groupes de dangers qui vont de l’inflammabilité à la reprotoxicité [3]. L’évaluation qu’Alteo a confiée à l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques conclut, pour l’ensemble des 15 groupes, à l’absence de danger.
> Les résidus de bauxite ne sont ni toxiques ni dangereux.
Deux analyses ont été publiées :
Les deux notes de la CRIIRAD présentent des considérations d’ordre général mais n’apportent aucun élément chiffré susceptible de remettre en cause les conclusions de l’analyse radiologique qu’Alteo met à disposition du public.
> Les résidus de bauxite stockés sur le site de Mange Garri ne présentent pas de risque sanitaire.
La CRIIRAD précise que « les mesures radiamétriques montrent que dans la zone d’entreposage des boues rouges le niveau de radiation est 4 à 8 fois supérieur au niveau naturel enregistré sur substratum calcaire naturel local ». Ces valeurs sont bien connues. Rappelons cependant, à titre de comparaison, que l’émission des résidus de bauxite est inférieure à celles des roches granitiques [7] présentes dans différentes régions françaises (Bretagne, Corse ou Massif central par exemple). Rappelons également que les valeurs mesurées par la CRIIRAD chez le voisin le plus proche (0.076 µSv/h) sont similaires à la moyenne mesurée par l’IRSN dans le département (0.077 µSv/h)[8]
> Il faudrait qu’une personne reste couchée pendant plus de 3 ans sur le sol du site de Mange Garri pour recevoir une dose de radiation équivalente à celle d’un simple scanner.
La CRIIRAD évoque des envolements de poussière sur le site de Mange Garri sans donner de référence réglementaire. Le seuil réglementaire pour les poussières sédimentables sur le site de Mange Garri est passé de 1g/m2/jour à 0.5g/m2/jour. Alteo met en œuvre de gros moyens pour limiter les envolements de poussières vers les voisins du site de Mange Garri.
Les résultats des relevés de poussières effectués par un organisme externe (APAVE) tous les quinze jours sur 10 plaquettes installées à l’intérieur et à l’extérieur du site sont disponibles sur ce site. Ces relevés de poussières montrent le respect des 0,5 g/m2/jour.
La CRIIRAD précise que la récente directive 2013/59/EURATOM impose la mise en place de contrôles de radioactivité pour les matériaux de construction. Alteo a bien évidemment connaissance de cette réglementation. L’intégration des contraintes radiologiques requises pour la fabrication de matériaux de construction est prise en compte par Alteo, comme le sont toutes les contraintes environnementales et réglementaires liées à la fabrication de tels matériaux.
La CRIIRAD porte un jugement sur la qualité du laboratoire Algade (« Le laboratoire de la CRIIRAD a constaté sur de nombreux dossiers les insuffisances des suivis radiologiques et études d’impact conduites par cet organisme ») qui paraît en décalage avec l’expertise et la notoriété de ce laboratoire. Leurs études, qui sont menées selon des protocoles normalisés et conformes à la règlementation, montrent que les niveaux de radiation sont très éloignés des doses susceptibles d’engendrer un risque pour la santé.
En conclusion, Alteo confirme l’absence d’impact sanitaire des résidus de bauxite.
Notes de référence (sources documentaires ci-contre)
[1] Analyses publiées sur le site du ministère - Répertoire Registre français émissions polluantes
[2] Laboratoire de l’INSA de Lyon. Mesures réalisées en 2014 dans le cadre du programme Bauxaline® Technologies
[3] Annexe I à l’article R541-8 du code de l’environnement
[4] Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité, laboratoire crée en 1986 par Michèle Rivasi, député européenne
[5] Collectif composé de citoyens et d’élus européens (José Bové, Michèle Rivasi)
[6] Algade : laboratoire spécialiste de la radioactivité
[7] M. Giot, E. Mund, université de Louvain, 2005 + conférence nucléaire et santé, Pr JC Artus
[8] IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) - Bilan de l’état radiologique de l’environnement français en 2012
22 décembre 2014
Suivi d’un pilote de traitement des eaux et des sols
Un site d’essai (photo) de 60 m² a été aménagé dans les résidus miniers de St Félix (Gard) et la moitié a été traitée à la Bauxaline® modifiée.
214 jours après le semis, cette parcelle, photographiée en octobre 2014, montre une croissance de la graminée semée ce printemps, alors que la parcelle témoin est pratiquement sans végétation comme depuis 50 ans.
22 décembre 2014
Les deux conduites d’Alteo (Gardanne, en service et la Barrasse en sommeil) ont été filmées en 2013 grâce à un robot sous-marin équipé d’une caméra. 344 oursins diadèmes ont été recensés entre 45 et 96 m de profondeur. Une telle densité n’avait jamais été observée dans le NW Méditerranéen. Une algue brune - la Cystoseire – a quant à elle été répertoriée comme la colonie la plus importante présente dans le Parc National des Calanques (entre 30 et 52 m de profondeur).
Source : Patrick BONHOMME, GOUJARDA., JAVEL A., GRONDIN J., BOUDOURESQUE C.F. GIS Posidonie - Publication dans les Actes du 2ème Symposium Méditerranéen sur la conservation du coralligène et autres bio-concrétions - Portorož, Slovenie, 29-30 octobre 2014
12 décembre 2014
Le site de Mange Garri, sur lequel sont stockés les résidus de bauxite, est une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE ) dans la rubrique 2720 : stockage de déchets non dangereux.
Ce statut impose à Alteo le respect au quotidien de prescriptions réglementaires et le contrôle de paramètres comme :
L’ensemble des mesures sont communiquées dans le bilan environnemental du site de Mange Garri à la DREAL ainsi qu’aux communes de Gardanne et Bouc Bel Air.
Par ailleurs, pour obtenir l’autorisation d’exploiter, Alteo a présenté aux services de l’Etat et au public un dossier comprenant notamment une Evaluation de risques sanitaires (ERS) (lire ci-contre)
Les études de toxicité, les analyses radiologiques et l’évaluation de risques sanitaires démontrent que les résidus de bauxite
Il y a souvent confusion entre composition et toxicité d’un matériau. La toxicité se mesure à ses effets, pas à sa composition.
La toxicité des résidus de bauxite a été étudiée dans le cadre de l’évaluation de leur dangerosité. La réglementation retient 15 groupes de dangers qui vont de l’inflammabilité à la reprotoxicité. L’évaluation, qu’Alteo a confiée à l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques, conclut pour l’ensemble des 15 groupes, à l’absence de danger.
Les résidus de bauxite ne sont ni toxiques ni dangereux.
Conclusion du rapport d’étude N°INERIS - DRC-12-125645-11177A daté du 15/10/2012 portant sur le classement en dangerosité de la Bauxaline®
Composition minéralogique de la Bauxaline®
Oxydes | % | Oxydes | % |
SiO2 | 5,7 | Al2O3 | 12,35 |
Fe2O3 | 48,8 | CaO | 5,34 |
MgO | 0,14 | Na2O | 3,26 |
K2O | 0,06 | Cr2O3 | 0,31 |
TiO2 | 9,45 | MnO | 0,06 |
P2O5 | 0,48 | SrO | 0,02 |
BaO | 0,01 | PF 1000°C | 11,4 |
Total | 97,34 |
L’analyse radiologique de l’impact conclut que l’exposition annuelle reçue par le public générée par le stockage des résidus de bauxite ne dépasse pas 0,1 mSv/an, soit un dixième de la valeur autorisée par la réglementation française (article R. 1333-8 du code de la santé publique). L’impact radiologique du stockage de Mange-Garri est, par conséquent, jugé acceptable pour le public au sens de la réglementation française.
Cette étude s’appuie sur des mesures de la radioactivité ambiante des sols et de l’air, réalisées en différents endroits du site pendant plusieurs mois (du 13/04/2005 au 03/11/2005).
La mesure ponctuelle réalisée par la Criirad est similaire voire inférieure à celles réalisées par Algade. Elle ne remet donc pas en question les conclusions de l’analyse radiologique : les résidus de bauxite stockés sur le site de Mange Garri ne présentent pas de risque sanitaire.
A titre de comparaison, l’émission des résidus de bauxite est inférieure à celles des roches granitiques présentes dans différentes régions françaises (Bretagne, Corse ou Massif central par exemple).
Il faudrait qu’une personne reste couchée pendant 4 ans sur le sol du site de Mange Garri pour recevoir une dose de radiation équivalente à celle d’un simple scanner.
Analyse radiologique de l’impact sur l’environnement du dépôt à terre sur le site de Mange Garri – Etude Algade 2005
Dans le cadre du dossier soumis à enquête publique en 2006, ALTEO a sollicité la société spécialisée ALGADE pour réaliser une étude d’impact radiologique du site de stockage de Mange Garri. Cette étude détaillée a été communiquée à la DREAL et est également tenue à la disposition du public.
Cette étude d’impact s’attache à évaluer l’exposition de plusieurs groupes de population parmi lesquels on retrouve :
Ces groupes de population sont notamment caractérisés par des temps de présence sur le site ou à proximité, à l’intérieur ou à l’extérieur d’habitations en prenant des hypothèses conservatrices.
Trois voies d’exposition de ces groupes de population ont été considérées :
Enfin, afin de tenir compte des spécificités du site de Mange-Garri, ces évaluations ont été réalisées en s’appuyant sur des mesures de la radioactivité ambiante des sols et de l’air, en différents endroits du site (intérieur, clôture) pendant plusieurs mois (du 13/04/2005 au 03/11/2005).
Compte tenu de ces éléments, l’étude conclut que l’exposition annuelle susceptible d’être reçue par le public, en supplément de l’exposition naturelle, ne dépasse pas 0,1 mSv/an soit un dixième de la valeur autorisée par la réglementation française (article R. 1333-8 du code de la santé publique). L’impact radiologique du stockage de Mange Garri est, par conséquent, jugé acceptable pour les personnes du public au sens de la réglementation française.
Conclusions de l’étude
Conclusions de la campagne de contrôles atmosphériques dans le cadre d’un stockage de produits contenant des produits radioactifs naturels - Mange Garri, station drain Valabre, Etude Algade 2011
10 décembre 2014
Suite à l’article publié sur Hexagones le 8 décembre 2014 relatif à ses résidus de bauxite, ALTEO tient à rappeler les points suivants :
1/ Après 120 ans d’activité, Alteo n’a pas connaissance de maladie liée à la présence de bauxite ou de ses résidus.
Les différentes études d’impacts sur la santé et l’environnement sont disponibles sur ce site internet et notamment l’évaluation des risques sanitaires1 réalisée en 2013.
2/ Les résidus de bauxite ne sont pas toxiques au sens de la réglementation, comme le démontrent l’étude de l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques réalisée en 2012 et la certification REACH2.
Les résultats présentés par le laboratoire anonyme mentionné dans l’article ne montrent pas la toxicité éventuelle mais la composition de ces résidus.
3/ La radioactivité des résidus de bauxite stockés à Mange Garri est inférieure à celle du sol granitique de certaines régions françaises (Bretagne, Corse ou Massif central par exemple)3 et 4.
Par ailleurs, Alteo rappelle que les seules études dont on peut tirer des conclusions sont celles effectuées par des laboratoires compétents et indépendants dont les protocoles doivent être écrits et normalisés.
Nous déplorons donc l’usage d’informations inexactes et leur amalgame qui peuvent provoquer des inquiétudes injustifiées chez les salariés d’Alteo ou les riverains.
22 octobre 2014
François-Michel Lambert, Président de l’Institut Economie Circulaire, député des Bouches-du-Rhône (en haut à gauche) - Frédéric Ramé, président d’Alteo (à droite) Roger Méï, maire de Gardanne (en bas à droite)
Une centaine de personnes ont assisté le 16 octobre 2014 aux Rencontres l’Economie circulaire : un exemple d’application dans les Bouches-du-Rhône.
Parmi celles-ci, François-Michel Lambert, Président de l’Institut Economie Circulaire, député des Bouches-du-Rhône, Claude Jorda, conseiller général des Bouches-du-Rhône, Roger Méï, maire de Gardanne, accompagné de son adjoint Bernard Bastide, également conseiller communautaire à la Communauté du Pays d’Aix.
Après les interventions des élus qui voient dans l’économie circulaire un levier de dynamique territoriale, Frédéric Ramé, président d’Alteo, rappelait que l’entreprise a la volonté de concilier le redressement de la performance économique, la réduction de l’empreinte environnementale et la poursuite du dialogue social avec les salariés.
Alteo et les équipes scientifiques du Consortium Bauxaline® Technologies ont présenté leurs avancées très concrètes sur de nouvelles filières comme les matériaux de construction, la dépollution des sols et des eaux.
Elargissant ces perspectives à l’écologie industrielle, Joseph Perez, vice-président de la CCIMP et Marc Bayard, délégué général de l’UIC PACA présentaient le projet Bassin de Fos-Etang-de-Berre ; Benoît Webel, Directeur exploitation Durance Granulats et David Fauvet, Directeur de la Cimenterie Lafarge de la Malle proposaient leur vision d’un nouveau modèle de gestion des matériaux et de l’énergie.
4 octobre 2014
Végétalisation réalisée
La réduction du niveau de remplissage du bassin de sécurité a dégagé une « plage » asséchée de résidus de bauxite. Pour réduire les envolements lors d’épisodes de vent d’est, près de 10 000 m2 de surface non exploitée a été végétalisée (160mx 75 m) soit l’équivalent de 1000 places de parking. Près de 1 200 tonnes de compost ont été employées.
Arrosage permanent
La partie du bassin en exploitation qui reste à découvert est arrosée en permanence.
Végétalisation en cours
Il s’agit d’un espace non exploité contigu à la plage du bassin de sécurité. La surface en cours de traitement représente près de 20 000 m2. Elle s’étend de 60 à 140 m de long sur 200 m de large en bordure de la zone exploitée.
Le compost destiné à la végétalisation future est en cours d’acheminement sur place.
Avancement de l’arrosage permanent de la zone exploitée
L’arrosage des pistes de circulation sur la zone exploitée est mis en place.
Les premiers chiffrages pour l’arrosage permanent de la zone exploitée sont en cours d’étude. La mise en service de cet arrosage est programmée pour début 2015.
14 septembre 2014
Après l’autorité environnementale, le Conseil d’Administration du Parc National des Calanques vient également de rendre un avis favorable au projet déposé par Alteo.
Ce projet prévoit l’arrêt d’ici au 31 décembre 2015 des rejets de boues rouges en mer et la poursuite de l’exploitation de la canalisation pour les eaux excédentaires.
Alteo prend note des préconisations émises par le Parc, concernant le suivi du rejet et la poursuite des études.
L’usine d’alumines de spécialité Alteo Gardanne est engagée depuis quelques années dans un vaste programme de modernisation de plus de 20 millions d’euros, visant d’une part à développer son offre de produits innovants pour ses clients à travers le monde, et d’autre part à modifier ses procédés de production afin d’arrêter ses rejets de résidus solides en mer.
En parallèle Alteo accélère ses projets de recherche pour développer les applications du résidu sec issu des installations de traitement, la Bauxaline®, en tant que matériau de construction et produit de dépollution des eaux et des sols.
30 juillet 2014
16 octobre 2014 - Bouches-du-Rhône
De nouveaux modèles industriels émergent, portés par l’écologie industrielle. Des cycles de produits sont totalement repensés grâce à l’économie circulaire.
Quelles sont les applications concrètes pour les industries et les territoires ? Démonstration dans les Bouches-du-Rhône avec le programme Bauxaline® Technologies.
Un consortium scientifique, coordonné par l’Ecole des Mines, accompagne Alteo pour explorer 2 filières porteuses : matière première secondaire pour la construction, matériau de dépollution des eaux et des sols. Pour chacune d’entre elles les dimensions scientifiques, techniques, environnementales et économiques sont analysées. Présentation des premiers résultats.
C’est le cas lorsque des résidus d’une unité de production deviennent des matières premières pour d’autres unités industrielles. Illustration avec des projets pilote en cours d’étude avec des industriels riverains de Gardanne : co-valorisation de la Bauxaline® avec des résidus de carrière pour fabriquer des matériaux de construction ; la Bauxaline® pourrait être utilisée en cimenterie comme matière première ou additif.
1er juillet 2014
En présence de P Castoldi, sous-préfet d’Arles, C Jorda, conseiller général canton Gardanne, FM Lambert, député 10e circonscription Bouches-du-Rhône, R Méï, maire de Gardanne, M Salomon, adjointe au maire de Bouc-Bel-Air et F Ramé, président du Groupe Alteo.
Un premier filtre-presse avait été construit dans l’usine de Gardanne, en 2007. 300 000 tonnes du matériau issu de cette installation - la Bauxaline® - ont été utilisées depuis 10 ans dans différentes applications « à faible valeur ajoutée », comme la couverture de décharge de déchets ménagers (notamment en fin d’exploitation, pour confiner les déchets stockés et permettre la revégétalisation des sols).
En complément de ce second filtre-presse inauguré sur le site de stockage des résidus de bauxite, un dernier filtre-presse sera construit en 2015. Les trois installations permettront de traiter 100% des résidus, et de valoriser la matière déshydratée - la Bauxaline®.
Alteo investit 29 millions d’euros avec la participation de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse.
Des études menées par le centre R&D d’Alteo Gardanne montrent que ce matériau, aux caractéristiques stables, est doté de propriétés chimiques et physiques qui lui ouvrent des applications nouvelles.
En 2013, Alteo fait appel à une équipe pluridisciplinaire de scientifiques externes pour identifier et développer les filières les plus porteuses et transformer ces résidus en ressource à valeur ajoutée (INERIS , Ecoles des Mines, laboratoires universitaires, PME, etc.).
Parmi les pistes principales : l’utilisation comme matière première secondaire dans les matériaux de construction et la dépollution par décontamination des sols et des eaux. Ce projet de recherche est soutenu par l’ADEME et de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse.
29 mars 2013
Depuis de nombreuses années l’usine d’alumine de Gardanne - désormais Alteo Gardanne - investit différents marchés avec ses résidus de bauxite sous leur forme déshydratée : la Bauxaline®. Rejoindre immédiatement l’Institut de l’Economie Circulaire initié par FM Lambert (député EELV), relevait donc de l’évidence. Avec des références de belle portée. Exemples appliqués du « tout se transforme ».
Issue d’un procédé industriel, la Bauxaline® est un matériau aux caractéristiques stables doté de propriétés chimiques et minérales qui lui ouvrent de multiples applications. Sa réutilisation comme matière première secondaire permet d’éviter le prélèvement de ressources naturelles de plus en plus précieuses.
Technologie : la Bauxaline® est ajoutée à la matière première, l’argile, pour fabriquer des granulats d’argiles expansées. Ceux-ci constituent un matériau léger très apprécié dans le domaine du bâtiment, du génie civil et de la construction écologique.
Effets : des propriétés colorantes stables et une amélioration des caractéristiques chimiques et minérales du produit obtenu. L’apport en oxyde de fer contenu dans la Bauxaline® équilibre les éléments présents dans l’argile naturelle.
Avantages : c’est un constituant des matériaux de construction qui peut se substituer au gravier, en apportant des propriétés intéressantes : légèreté, isolation thermique et phonique…
Marchés : la Bauxaline® trouve ici un débouché dans un domaine innovant en pleine expansion dans toute l’Europe. Un contrat de plusieurs milliers de tonnes est actuellement en cours avec l’un des principaux fabricants du marché.
Technologie : la Bauxaline® compactée est très imperméable. Cette propriété est exploitée par les centres de stockage de déchets à différents stades : en flanc de casiers pour améliorer le captage du biogaz issu de la fermentation des matières organiques, en couverture finale pour éviter de contaminer l’eau de pluie au contact des déchets et en couverture de finition pour la végétalisation des sites en fin d’exploitation.
Effets : moins d’eau à traiter et amélioration du captage des biogaz. Ceux-ci sont canalisés vers le réseau de récupération installé sur le site puis valorisés et transformés en énergie (ou dans certains cas brûlés dans des torchères, évitant la formation de gaz nuisibles pour l’environnement et la santé).
Marchés : des dizaines de milliers de tonnes de Bauxaline® trouvent un débouché chaque année auprès de centres de stockage de déchets en Provence pour ces différentes applications. La réglementation oblige les installations de stockage de déchets à capter les biogaz, ce qui augmente les besoins en Bauxaline®,
Un processus de pollution en chaîne : les sulfures contenus dans d’anciens résidus miniers s’oxydent au contact de l’air ou sous l’action de bactéries. Une suite de réactions chimiques entraîne l’émission d’acide et de métaux dans l’environnement. Le sol relargue alors des métaux dans les eaux de ruissellement, qui contaminent à leur tour des cours d’eau en aval.
Technologie : la bauxaline® et ses dérivés ont la capacité de neutraliser ces eaux acides et de piéger les polluants métalliques.
Effets : des essais réalisés par Alteo Gardanne sur des prélèvements effectués sur un de ces sites miniers, St-Félix à St- Martin-de-Valgalgue, montrent un pH ramené à 7 et une diminution considérable des polluants métalliques (90% du Zinc, 98% du Cadmium, tout le plomb et le chrome).
Marchés : nombreux anciens site miniers en particulier au sud du Massif Central.
Vous pouvez nous joindre et poser vos questions à l’adresse : bauxaline@alteo-alumina.com
4 février 2013
Le nouveau Musée des Gueules Rouges retrace, le long d'un parcours de visite ludique, l'histoire de l'exploitation minière de la bauxite dans le Var. C’est la présence de ce gisement de proximité qui explique la création de l’usine Bayer à Gardanne.
En visite libre et grâce aux bornes interactives, découvrez l'origine de la bauxite, les techniques de transformation de ce minerai en aluminium ainsi que les utilisations contemporaines de ce métal.
Enfin, accompagnés d'un guide, plongez au cœur de la vie quotidienne des mineurs et parcourez la galerie d'extraction reconstituée.
Tous à vos casques ! www.museedesgueulesrouges.fr
7 décembre 2012
L’arrêté préfectoral du 24 mai 1994, impose à l’usine de Gardanne (désormais Alteo Gardanne) de programmer des opérations de suivi du milieu marin tous les cinq ans. Il s’agit de mesurer l’extension du dépôt et son épaisseur et de suivre l’évolution de la macrofaune benthique ainsi que de tester une éventuelle toxicité des sédiments sur des stations de prélèvement représentatives du milieu concerné.
Professeur à l’Université de Caen Basse-Normandie, Président du Comité Scientifique de Suivi d’Alcan Gardanne (désormais Alteo Gardanne)
Vous avez supervisé les campagnes en mer depuis leur origine, qu’attendez-vous de la campagne de septembre ?
La campagne 2007 correspond à une demande réglementaire de suivi des rejets en mer des résidus inertes de la bauxite qui recommande un suivi tous les cinq ans. Cette périodicité permet d’observer sur le très long terme (> 10 ans) les évolutions de l’extension des rejets et de ses effets sur la faune benthique et les caractéristiques granulométriques des sédiments profonds (230-2500 m) ; de plus deux tests réalisés depuis 1998 permettent de suivre l’évolution temporelle d’effets écotoxicologiques éventuels de ces résidus. La nouvelle campagne a trois principaux objectifs : 1) connaître l’extension maximale des résidus au sud et à l’ouest du canyon de Cassidaigne ; 2) connaître les évolutions temporelles de la faune, la granulométrie et l’écotoxicologie de stations déjà prospectées avant pour juger de l’état actuels de l’état de ces trois paramètres par rapport à la série initiée en 1991 ; 3) apporter de nouvelles données sur la radioactivité éventuelle des résidus in situ en mer.
A travers les 3 campagnes qui ont précédé, qu’est-ce qui vous paraît le plus significatif parmi les résultats obtenus ?
Trois principaux éléments :
1) variabilité naturelle des peuplements benthiques d’une campagne à l’autre (les échantillonnages ont toujours lieu en septembre pour ne pas avoir un facteur saisonnier qui vienne s’ajouter aux autres variables) même s’il existe un gradient d’appauvrissement avec la profondeur, faibles diversités et abondances en 1997 eu égard à celles mesurées avant en 1991 et après en 2002 ;
2) innocuité des sédiments du point de vue écotoxicologique et
3) effets essentiellement physiques des boues dans l’axe du canyon site privilégié des écoulements. Les résidus s’étalent ensuite dans la plaine bathyale en se mélangeant avec les vases profondes dont la granulométrie (essentiellement des particules très fines < 2 µm) est voisine et ce mélange est rapidement colonisé par la faune.
Extrait de la synthèse des résultats : étude de la macrofaune benthique (faune visible à l’œil nu au fond de la mer) dans le secteur de Cassidaigne
Bilan des Campagnes 1991, 1997 et 2002(communication de G.Stora, COM). Synthèse complète.
Pour les trois années d’étude, la tendance générale d’une baisse de la richesse spécifique en fonction de la profondeur est similaire, du fait de la réduction du nombre d’espèces.
On constate en 2002 une augmentation marquée du nombre d’espèces au sein des différentes stations par rapport à l’année 1997 et une augmentation des indices de diversité par rapport aux autres années. Les abondances moyennes sont proches ou supérieures à celles relevées en 1991 traduisant le caractère exceptionnel de la baisse des abondances observée en 1997.
En conclusion il est rappelé le caractère physique et non chimique de la perturbation créée par les résidus inertes. Dans les zones soumises directement aux apports de résidus inertes, une diminution localisée de la richesse spécifique et de l’abondance moyenne des peuplements macrobenthiques sont observées ; on ne constate pas de dégradation de la composition de la faune.
Extrait de la synthèse des résultats : évaluation écotoxicologique (action exercée par des produits toxiques sur le milieu) des résidus inertes de bauxite collectés dans le canyon de Cassidaigne.
Bilan des campagnes 1997, 1999 et 2002 (Communication de D. Ribera, Bio-Tox). Synthèse complète.
Tous les tests sont négatifs à l’exception du test de développement larvaire sur oursin en 1997 et du test d’inhibition de la luminescence .
Tous les tests sont négatifs à l’exception d’un test de développement larvaire sur oursin et d’un test d’inhibition de la luminescence .
Pour les campagnes 1997 et 1999, il a été montré qu’il n’existait pas de proportionnalité entre les effets mesurés et les teneurs en résidus de bauxite dans les échantillons. Les effets sont dus à une autre cause à déterminer. Les résultats de 2002 sont sans ambiguïté : ni les extraits aqueux ni les fractions solides ne présentent de toxicité.
En conclusion il apparaît une innocuité des sédiments au vu des éléments disponibles, accumulés sur 3 campagnes 1997, 1999 et 2002, soit un total de 22 échantillons collectés et 136 tests pratiqués.
20 novembre 2012
L’usine de Gardanne s’est engagée à arrêter les rejets de résidus de bauxite en mer fin 2015. La promesse sera tenue.
Les résidus de bauxite inexploitables à l’état liquide seront totalement valorisables une fois déshydratés. Ce saut technologique pour l’usine est une étape considérable dans la réduction de son empreinte environnementale.
Le 31 décembre 2015 clôture une période de près de 20 ans pendant laquelle l’usine a optimisé son procédé (la quantité de résidus pour produire 1t d’alumine a été diminuée par 2) et réduit progressivement ses rejets en mer (180 000 tonnes par an depuis 2010).
Cet engagement écologique est incontournable pour le développement de l’activité.
Pour l’usine, cela veut dire mettre en œuvre des solutions nouvelles et compatibles avec un niveau de production ambitieux :
2015 : nouvel avenir pour les résidus de bauxite [Pdf]
2 octobre 2012
Depuis août 2012, Alumines de Spécialité Gardanne fait partie du Groupe ALTEO - Groupe indépendant issu de la vente par Rio Tinto de l’activité alumines de spécialité à H.I.G. Capital Europe.
Avec près de 120 ans de procédé Bayer pour extraire l’alumine à Gardanne et 390 salariés, l’usine produit près de 500 000 tonnes d’alumines en 2012 pour un chiffre d’affaires d’environ
200 millions d’euros.
1 départ toutes les heures entre 11h et 16h - durée de la visite 2h environ :
Inscription obligatoire pour la visite en bus avant le 10 Octobre (attention places limitées) :
jpo-gardanne@alteo-alumina.com
ou au 04 42 65 64 30
Lieu de départ et d’arrivée :
Puits Yvon Morandat - Avenue d’Arménie - 13120 GARDANNE
14 septembre 2012
Du 3 au 8 septembre 2012, des prélèvements sous-marins sont effectués en 15 points (Stations) allant de -230m à -2500 mètres de profondeur
En partenariat avec l’Agence de l’Eau Méditerranée-Corse, de nouvelles analyses chimiques seront effectuées sur certaines stations. Des communautés vivantes (Foraminiféres benthiques) vont être étudiées. Ce sont de bons bio-indicateurs de la qualité de l’environnement ou des changements environnementaux.
Une benne USNEL, embarquée sur le Janus II de la COMEX, effectuera les prélèvements sur les stations sélectionnées. Poids 850 kg. Treuil grand fond muni d’un câble de près de 3000 m.
Les sédiments seront prélevés sur des profondeurs s’étageant de 230 à 2500 m.
15 personnes participent à cette campagne
L’équipe pluridisciplinaire de 6 scientifiques est chargée des prélèvements dans la benne, du conditionnement, de l’identification et du transport des échantillons.
Ces échantillons seront ensuite confiés à des laboratoires spécialisés. Les premiers résultats sont attendus dans les 6 mois suivant la campagne.
8 membres d’équipage s’occupent du navire dont un technicien spécialement affecté à la manipulation de la benne en présence d’un chargé de mission de l’usine de Gardanne.
Durée de campagne en mer : 6 à 8 jours (selon conditions météo).
- Partenaires :
COMEX (affrètement de navire) ;
CREOCEAN (IP Lille et Centre d’Etudes de Blanes : chimie, micro-granulométrie et macrofaune benthique ) ;
BIOTOX (Ecotoxicologie ) et Université d’Angers (foraminifères ).
- Coût : environ 280 000 €
Professeur à l’Université de Caen Basse-Normandie, Laboratoire Morphodynamique Continentale et Côtière,
Président du Comité Scientifique de Suivi d’ALTEO Gardanne
Vous avez suivi les campagnes en mer depuis leur origine, qu’attendez-vous de la campagne de septembre ?
La campagne 2012 correspond à une demande réglementaire de suivi des rejets en mer des résidus inertes de la bauxite qui recommande un suivi tous les cinq ans. Cette périodicité permet d’observer sur le très long terme (> 10 ans) les évolutions de l’extension des rejets et de ses effets sur la faune benthique et les caractéristiques granulométriques des sédiments profonds (230-2500 m) ; de plus deux tests réalisés depuis 1998 permettent de suivre l’évolution temporelle d’effets écotoxicologiques éventuels de ces résidus dans les mêmes stations.
La nouvelle campagne a trois principaux objectifs :
A travers les campagnes qui ont précédé, qu’est-ce qui vous paraît le plus significatif parmi les résultats obtenus ?
Trois principaux éléments :
30 juillet 2012
Différents blogs et articles de presse ont été publiés en juillet 2012 concernant le rejet des résidus de bauxite de l’usine de Gardanne dans le canyon sous-marin de Cassidaigne. Nous souhaitons y apporter un éclairage complémentaire.
Les articles sous-entendent que le rapport de Créocean auquel il est fait référence aurait été tenu confidentiel par l’industriel. Nous tenons à préciser que ce rapport, qui date de 1993, a été porté à la connaissance du président du Comité Scientifique de Suivi dès sa création en 1995. Les rapports du Comité Scientifique de Suivi sont remis chaque année aux autorités et mis à disposition du public sur ce site
Nous avons recensé plus de 200 rapports d’études et publications scientifiques sur l’impact de notre rejet en mer, rédigés par des organismes tels qu’Ifremer , Centre d’ Océanologie de Marseille, Créocean, Biotox, etc. Aucun de ces rapports n’a été tenu confidentiel, tous ont été apportés à la connaissance du Comité Scientifique de Suivi qui recommande des études depuis 1995 pour mieux comprendre et suivre l’évolution des populations sous-marines au contact des résidus et évaluer les risques sanitaires liés à la consommation de poissons.
Le Comité Scientifique de Suivi a été mis en place par arrêté préfectoral du 30 octobre 1995 ; il est aujourd’hui composé de 7 membres, il a été renouvelé 4 fois depuis sa création, et ce sont au total 16 scientifiques indépendants qui ont défini les programmes d’études et suivi la réalisation des travaux, tous nommés par la préfecture, spécialisés en écotoxicologie , radioécologie, écologie marine, halieutique , gestion et valorisation des déchets. En tant qu’industriel nous ne participons pas au choix des scientifiques, et n’avons pas la compétence pour juger les résultats de leurs travaux. Nous constatons toutefois que les spécialités des membres du CSS sont diverses et que les participants sont renouvelés. Nous considérons, comme la préfecture qui le désigne, que ce comité est un véritable organe de surveillance et d’étude essentiel au suivi des impacts de notre activité.
Pour finir, l’usine, qui fabrique des alumines de spécialités (et non pas de l’alumine destinée à la fabrication de l’aluminium) avec une position de leader notamment sur le marché des carrelages, des céramiques techniques et du verre LCD, est en train d’investir plus de 25 M€ pour préparer l’arrêt des rejets de résidus de bauxite en mer à partir du 1er janvier 2016. Cette étape fera de l’usine d’alumine de Gardanne l’une des seules à travers le monde à déshydrater 100% de ses résidus. Une partie des sommes investies vise à développer des filières de valorisation pérennes pour la bauxaline, nom donné au résidu déshydraté. La bauxaline est aujourd’hui utilisée de manière récurrente pour des marchés tels que le remblai routier ou la couverture de décharges (pour ses caractéristiques d’étanchéité proches de celles de l’argile). Nous préparons aujourd’hui l’avenir et investissons de gros moyens en recherche et développement pour utiliser la bauxaline en dépollution (aptitudes du matériau à capter les métaux lourds) ou comme matière première à des procédés novateurs. Là encore, les impacts sanitaires de ces applications restent une préoccupation centrale dans cette démarche. En outre, la réglementation française définit un cadre très précis pour ces différents marchés de valorisation, et il est bien entendu de notre responsabilité de nous y conformer.
Jean-Claude Dauvin, le président du Comité Scientifique de Suivi (CSS), ainsi que tous les membres du CSS, sont en mesure d’apporter les précisions scientifiques souhaitées sur l’impact réel de notre rejet.
Extraits du communiqué du 27 juillet 2012
« Un ensemble de quatre tests écotoxicologiques a été réalisé sur du sédiment pris sur place entre 265 et 1065 m de profondeur au cours des campagnes échelonnées de 1997 à 2007. Il est en effet recommandé d’utiliser une batterie de tests afin de croiser les diagnostics de qualité de l’environnement ; de plus, des travaux antérieurs ont montré que les sensibilités des deux types de larves d’huîtres ou de moules étaient identiques au niveau des tests reprotoxicité. Enfin, les écotoxicologues s’accordent pour privilégier l’utilisation d’organismes marins et faire des tests sur des effluents ou sédiments pris en mer pour tester leur toxicité éventuelle.
Trois points de prélèvement sont comparables entre 1997 et 2007. Un seul point est comparable entre 2002 et 2007. Les résultats collectés sur ces échantillons ne montrent pas d’évolution temporelle significative de l‘écotoxicité. Au contraire, les premiers résultats sur le développement larvaire montraient une faible toxicité (niveau 2) pour deux stations en 1997. En 2002 et 2007, les notes attribuées à ces stations sont inférieures : risques négligeables à faibles.
En conclusion, malgré des hypothèses très conservatoires, il n’a pas été identifié de risques sanitaires liés à la consommation de poissons exposés aux résidus de bauxite de l’usine de Gardanne. L’évaluation réalisée n’indique pas non plus de risque cumulé pour les éléments chimiques quantifiés.
Tout comme pour les campagnes précédentes, il n’a pas été possible lors de la dernière campagne de 2007 de mettre en évidence une incidence directe des résidus inertes sur les peuplements, pouvant traduire un effet toxique particulier. Ces résultats sont en accord avec les tests écotoxicologues réalisés. La composition et la structuration des peuplements sont directement sous l’influence de la bathymétrie, des apports trophiques et des conditions de sédimentation, l’ensemble de ces facteurs édaphiques et climatiques jouant en synergie. »
Informations JC Dauvin_Président CSS 25 juillet 2012 [Pdf]
28 février 2012
Parc Chanot, Marseille – Hall 2 – stand Partenaires 2.062
Alteo Gardanne développe avec Virotec Europe des solutions innovantes de dépollution à partir de dérivés de résidus de bauxite (coproduit de la production d’alumine à partir de bauxite). Le principe est de renforcer les qualités initiales des résidus, chimiquement et physiquement, pour obtenir des poudres ayant une très grande capacité de capture des polluants métalliques et des phosphates. Trois applications seront présentées : le traitement d’effluents acides contaminés par des métaux, la déphosphatation de l’eau, la dépollution des sols. Pour prendre rendez-vous : Laurent.POIZAT@riotinto.com |
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Dépollution eau et sols à partir de dérivés de résidus de bauxite |
Le 6ème Forum Mondial de l’Eau en chiffres
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22 août 2007
15 stations sont sélectionnées pour suivre l’écoulement dans le canyon de Cassidaigne des résidus inertes et de tenter de déterminer leur extension maximale au sud et à l’ouest du canyon(trois nouvelles stations).12 de ces stations étaient des zones de prélèvement lors des précédentes campagnes.
Une benne USNEL de l’IFREMER, effectuera les prélèvements sur les stations sélectionnées. Poids 850 kg. Treuil grand fond muni d’un câble de près de 3 000 m.
Profondeurs auxquelles les sédiments seront prélevés : de 230 à 2 500 m
Critères pour un prélèvement satisfaisant : la hauteur de sédiment doit être supérieure à 40 cm et sa surface ne montre pas de lessivage.
Une équipe scientifique de 4 à 6 personnes est chargée des prélèvements dans la benne, du conditionnement, de l’identification et du transport des échantillons.
Ces échantillons seront ensuite confiés à des laboratoires spécialisés. Résultats attendus dans les 6 mois suivant la campagne.
Le personnel de bord de 3 à 5 personnes, notamment responsables avec un technicien de la manipulation de la benne
Rio Tinto Alcan Gardanne, 1 personne qui supervise et coordonne les opérations
Affrètement : devis estimatif de 90 000 €.
Durée estimative de la campagne : entre 7 et 8 jours.
ainsi que de tester une éventuelle toxicité des sédiments