La Bauxaline® présente des caractéristiques d’’étanchéité qui la rendent intéressante pour une utilisation comme barrière passive
Pendant 15 ans, la Bauxaline® a été utilisée avec succès sur différents chantiers comme remblais et couches de forme/soubassement pour la construction de routes
Le mélange de la Bauxaline® avec des cendres volantes a pu être utilisé par plusieurs entreprises sous la forme de coulis de remplissage
La Bauxaline® présente des caractéristiques d’étanchéité qui la rendent intéressante pour une utilisation comme barrière passive. Elle est produite en grande quantité, et ses caractéristiques techniques sont très stables dans la mesure où elle est issue d’un procédé industriel très contrôlé. Ses performances ont été validées par des laboratoires reconnus. La Bauxaline® est une alternative durable aux prélèvements de matériaux naturels, comme les argiles qui pourraient aussi être utilisées ici.
Depuis plus de 15 ans, des centaines de milliers de tonnes de Bauxaline® ont été valorisées en tant que matériau de couverture d’alvéole, lorsque la cote maximale est atteinte.
La très grande majorité des CSDND de la région ont utilisé de la Bauxaline® dans cette période, et cet usage est reconnu par les autorités compétentes.
Une tendance montante est de ne pas utiliser la Bauxaline® seulement à la fin du remplissage d’un casier, mais pendant le remplissage, en couverture intermédiaire, pour améliorer la récupération du biogaz.
La faible perméabilité de la Bauxaline® due à sa granulométrie très fine assure une bonne étanchéité à cette couverture et favorise la fermentation.
Depuis 15 ans, la Bauxaline® a été utilisée avec succès sur différents chantiers comme remblais et couches de forme/soubassement pour la construction de routes. Le rapport qualité/prix de la Bauxaline®, mélangée aux liants hydrauliques adaptés s’est révélé très compétitif par rapport aux solutions utilisant des graves de carrière en technique routière classique, avec l’avantage supplémentaire d’être une source durable.
A titre d’exemple, un tronçon de 350 mètres a été réalisé avec de la Bauxaline® en 2002 lors de la réalisation de la RD6, dans les Bouches-du-Rhône.
En fonction des spécificités du chantier, le mélange Bauxaline®/liant peut être réalisé soit directement in-situ, soit en utilisant une Centrale mobile adaptée.
Lorsque d’anciennes carrières souterraines sont laissées à l’abandon à la fin de leur exploitation, elles peuvent présenter un risque d’effondrement et donc un danger réel pour la population environnante. Dans ce cas, les cavités peuvent être comblées avec un coulis à base de Bauxaline® qui en durcissant va mettre en sécurité la cavité et supprimer le risque d’affaissement des terrains situés à l’aplomb.
Le mélange de la Bauxaline® avec des cendres volantes a pu être utilisé par plusieurs entreprises sous la forme de coulis de remplissage, après des essais en trois phases :
C’est finalement une formule dans laquelle la Bauxaline® est mélangée avec du ciment qui a donné satisfaction, avec une résistance à la compression supérieure à 5Mpa, c’est-à-dire conforme aux normes pour ce type d’utilisation.
Cette utilisation a fait l’objet d’un chantier pilote avec un suivi d’une année par les services de l’INERIS à la fois d’un point de vue géotechnique mais également environnemental.
En 1995, 2 types de récifs artificiels sont construits : l’un avec des briques fabriquées à partir d’un mélange de Bauxaline® et d’un liant (substrat Route), l’autre avec des matériaux plus standards (brique réfractaire et ciment). Ils sont immergés dans la réserve de Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône-France) afin d’effectuer un suivi quantitatif et qualitatif de la colonisation par la faune et la flore sous-marines. Le Centre d’océanologie de Marseille a pris en charge la récolte des données deux années après l’immersion.
20 ans plus tard, Alteo Gardanne a relancé une plongée de contrôle sur les récifs afin de voir si les structures sont toujours en place et le cas échéant procéder à une nouvelle étude de la colonisation.
Lors de la plongée du GIS Posidonie et Institut Méditerranéen d’Océanologie en 2013, il apparaît que les récifs artificiels élaborés à partir du « substrat Route » sont colonisés à 100 %. Une partie importante de composants ayant un grand développement tri-dimensionnel sur les quatre faces. Le récif élaboré à partir de la Bauxaline® présente des avantages par rapport aux 2 autres types de substrats brique ou ciment : la couverture biologique est abondante, diversifiée ; elle regroupe 71,4 % de la richesse globale observée sur les structures d’après les clichés photographiques.
Les récifs élaborés à partir de Bauxaline® offrent donc bien un support de colonisation pour les espèces marines avec des performances égales ou supérieures au « substrat Ciment » notamment, matériau le plus largement utilisé pour la construction de récifs artificiels.