8 janvier 2021
Suite à la décision du tribunal de commerce de Marseille le 7 janvier 2021, Alteo sort de la procédure de redressement judiciaire ouverte fin 2019 et rejoint le groupe United Mining Supply (UMS).
Groupe industriel expérimenté, solide et responsable, UMS ouvre une nouvelle ère pour Alteo afin d’en faire le leader mondial des alumines de spécialité sur le long terme. Ce projet industriel va permettre à l’entreprise de développer un outil de pointe, d’augmenter ses moyens de production, d’accroître sa capacité à trouver de nouveaux clients pour renforcer ses outils de recherche et développement.
7 septembre 2020
Alteo, leader
mondial dans la production d’alumines de spécialité, s’est associé à Veolia
pour la conception, l’exploitation et la maintenance d’une unité de traitement
biologique de ses effluents avant rejet. Avec cette installation, Alteo dispose
de solutions de traitement de pointe, uniques dans le monde de l’alumine.
Alteo a confié à Veolia, et ses équipes expertes de l’eau en région Méditerranée, la mission de conception et réalisation de l’unité de traitement biologique de ses effluents. L’exploitation et la maintenance de ces ouvrages seront aussi assurées par les équipes de Veolia pendant trois ans avec deux agents sur site, dans une recherche constante de performance et d’optimisation.
Cette unité, disposant d’une
capacité de traitement de 300m3 d’eau de process par heure, permet
ainsi à Alteo d’être 100% conforme aux exigences de qualité d’eau, sans
dérogation notamment en matière de demande biologique en oxygène (DBO5) et de
demande chimique en oxygène (DCO). Les procédés mis en œuvre et les outils de
supervision garantissent la fiabilité du traitement et une maîtrise de la
qualité des rejets équivalente à celle d’une station d’épuration des eaux usées
communale.
Cette installation est
l’aboutissement de deux années de développement avec Alteo qui ont permis de
concevoir et construire en quatorze mois une solution sur mesure qui s’adapte à
la configuration du site et garantit la pleine conformité des rejets liquides
de l’usine dans le milieu naturel.
Ce projet a nécessité un
investissement de près de 6 millions d’euros, dont 4,9 dédiés à la construction
de cet ouvrage.
« Conformément à nos engagements, et grâce à l’énergie de l’ensemble de
nos équipes, et du partenariat avec Veolia, nous sommes parvenus, en un temps
record, à mettre en œuvre des technologies de pointe, inédites au niveau mondial. »
Frédéric Ramé, Président d’Alteo.
«
Notre responsabilité est de déployer des solutions innovantes pour préserver
l’environnement et la biodiversité. Nous sommes heureux d’avoir pu soutenir
Alteo pour faire face à ses enjeux majeurs.” Philippe
Bourdeaux, directeur Eau Méditerranée pour Veolia.
2 septembre 2020
Grâce à la pleine mobilisation de nos équipes et de notre partenaire Veolia, nous disposons désormais d’une qualité d’eau résiduelle 100% conforme aux exigences réglementaires, en particulier concernant les deux derniers paramètres DCO et DBO5.
L’aboutissement de ce projet marque une étape majeure dans le traitement de l’eau et confirme notre engagement en matière de réduction de notre empreinte environnementale.
Nous serons heureux de présenter les performances de cette nouvelle installation à l’occasion d’une inauguration le 4 septembre à Gardanne.
3 mars 2020
Engagé
dans la démarche mondiale Responsible Care® depuis 2011, Alteo œuvre
quotidiennement au développement, en sécurité, de produits et de
solutions qui contribuent à l’amélioration de la qualité de vie
et de l’environnement.
Fort de ses innovations en matière de gestion des résidus, Alteo a reçu
le Trophée 2019 dans la catégorie Environnement, pour sa nouvelle
station de traitement de l’eau par injection de C02. Ce procédé, unique au monde dans le secteur des alumines,
permet d’atteindre les normes de qualité requises concernant le pH et les concentrations métalliques dans les rejets liquides.
Pour en savoir plus :
www.francechimie.fr/les-trophees-responsible-care-mediterrannee
25 juin 2019
Des moyens exceptionnels étaient mobilisés par Alteo en 2016 et 2017 pour la campagne de suivi du rejet en mer et visaient deux objectifs :
Le CSIRM , s’est réuni en séance plénière le 11 février 2019 et le 4 avril 2019 et fournit un AVIS sur le « Bilan Intermédiaire 2017-V2 », portant sur les suivis de l’impact des rejets de l’usine de Gardanne sur le milieu marin réalisés par ALTEO.
« Les experts du CSIRM apprécient unanimement l’effort d’ALTEO et reconnaissent l’ampleur et, globalement, la qualité du suivi réalisé, en accord avec les objectifs qui lui ont été fixés, ainsi que la valeur de la synthèse globale des résultats ; l’ensemble a permis de répondre aux questionnements posés par l’arrêté préfectoral du 28 décembre 2015. » Source CSIRM du 20/05/2019.
« Au regard des demandes de suivis et d’analyses formulées par le préfet, les résultats fournis par ALTEO permettent [au CSIRM ] de se prononcer sur l’impact du rejet sur le milieu marin, ainsi que de répondre aux quatre objectifs fixés par l’arrêté préfectoral du 28 décembre 2015 :
I. Étudier le devenir de l’effluent liquide résiduel dans le milieu marin ;
II. Évaluer l’impact du rejet liquide résiduel sur la qualité de la colonne d’eau ;
III. Suivre l’évolution de la contamination métallique des poissons pêchés dans la zone d’influence du rejet et réaliser une évaluation du risque sanitaire lié à leur consommation ;
IV. Apprécier l’évolution spatiale et temporelle de l’emprise du dépôt de résidus de bauxite et de ses impacts. »
Consultez ci-contre l’avis intégral du CSIRM .
Alteo, assisté par un cabinet spécialisé en environnement, s’est entouré des meilleurs experts et a mobilisé des moyens financiers exceptionnels (1,9 million d’euros), pour des résultats qui vont enrichir également les connaissances de la communauté scientifique.
25 mars 2019
Vendredi 22 mars 2019 à Gardanne, Alteo inaugure une nouvelle unité de production d’alumine « haute pureté » et la mise en service de sa nouvelle station de traitement des eaux résiduelles par injection de C02. Deux installations qui visent, pour l’une à assurer le développement industriel d’Alteo et, pour l’autre, à conforter Alteo dans une démarche d’innovation pour garantir sa croissance durable.
ETI industrielle indépendante basée à Gardanne depuis 125 ans, Alteo, premier producteur mondial d’alumines de spécialité, constitue l’un des fleurons de l’industrie française. Avec l’inauguration ce jour d’un nouvel atelier de production d’alumine « haute pureté », Alteo démontre encore une fois sa capacité d’innovation et son expertise mondiale sur les alumines de pointe.
Représentant un investissement de 1,5 million d’euros, cette unité va permettre à Alteo d’approcher de nouveaux marchés en plein essor tels que la micro-électronique, notamment en Asie mais potentiellement partout dans le monde. Développée par les équipes R&D d’Alteo, cette unité qui vient de démarrer aura une capacité de plus de 1 000 tonnes par an.
Avec cet investissement, Alteo confirme son ancrage régional en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Car en plus de participer au développement de ses activités, cet atelier permet à Alteo d’attirer de nouveaux talents par le recrutement d’un personnel qualifié au niveau local. Quatre nouveaux postes seront nécessaires pour assurer le fonctionnement de cette nouvelle unité de production.
Visionnez la vidéo de présentation.
Après plus d’un an de travaux, Alteo inaugure ce jour sa toute nouvelle station de traitement de l’eau par injection de C02. Ce procédé unique au monde dans le secteur des alumines a représenté un investissement de près de 7 millions d’euros. Cette installation, construite en partenariat avec Air Liquide et cofinancée par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, marque l’aboutissement de plus de deux années de recherche. Cette technologie innovante consiste à injecter du gaz carbonique dans l’effluent à traiter pour réduire le pH et transformer les métaux dissous en une forme solide. Alteo va ainsi atteindre les normes de qualité requises concernant le pH et les concentrations métalliques dans les rejets liquides.
Par ailleurs, cette solution est particulièrement vertueuse puisqu’elle permet de consommer environ 6 000 tonnes de C02 par an et d’éviter ainsi de les émettre dans l’atmosphère.
En parallèle, Alteo poursuit ses efforts sur les deux derniers paramètres en dérogation - la demande chimique en oxygène (DCO) et la demande biologique en oxygène (DBO5) - et s’apprête à lancer une unité industrielle de traitement biologique.
Visionnez la vidéo de présentation.
« Alteo poursuit son développement afin d’asseoir son leadership mondial, notamment sur de nouveaux marchés en plein essor. C’est là notre ambition : inventer et produire de manière responsable et durable, ici en Provence, et vendre partout dans le monde » affirme Frédéric Ramé, Président d’Alteo.
19 mars 2019
Alteo n’a reçu aucune précision sur l’information judiciaire annoncée hier par le Procureur de la République. L’entreprise ne peut donc pas la commenter si ce n’est pour rappeler que, d’une part, Alteo se conforme aux autorisations d’exploitation qui ont été délivrées par les autorités compétentes et, d’autre part, toutes les études sanitaires menées au cours des dernières années ont conclu à l’absence de danger pour la santé humaine en liaison avec les rejets en mer ou les résidus de l’exploitation stockés à Mange-Garri.
Les résidus solides de bauxite issus de la production de l’alumine ne sont, en effet, ni dangereux ni toxiques et ne représentent aucun risque sanitaire. Ils sont lavés et séchés selon les meilleures technologies mondiales. En 2012 et à nouveau en 2018, l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques) a conclu à la non-dangerosité des résidus de bauxite, conformément au code européen des déchets. Les études de risques sanitaires conduites sur le site de Mange Garri ont également conclu à l’absence de risque en liaison avec les émissions de poussières. Ces résidus ne présentent pas de risque radiologique, comme cela a été confirmé par l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire). Enfin, Alteo rappelle que depuis le 1er janvier 2016, l’ensemble des résidus de bauxite issus de la production d’alumine sont traités et qu’il n’y a plus aucun rejet de « boues rouges » dans la mer.
De même, les rejets d’eaux résiduelles en mer ne sont pas toxiques et ne présentent pas de risque sanitaire. Les études de l’Anses ont conclu à l’absence d’impact sanitaire lié à la consommation de poissons, et la qualité de ces eaux continue de s’améliorer de manière constante et progressive. De plus, si l’arrêté préfectoral du 28 décembre 2015 prévoyait six dérogations, les progrès réalisés depuis lors ont déjà permis de supprimer la dérogation sur le fer et d’abaisser les seuils pour trois paramètres (DCO, aluminium et arsenic). La mise en service d’une station de traitement innovante au CO2 dont l’inauguration aura lieu ce 22 mars 2019 va permettre d’aller encore plus loin, et notamment d’abaisser le pH et de traiter les derniers éléments métalliques. Parallèlement, est prévu dans les prochaines semaines le lancement du projet de construction d’une installation industrielle permettant le traitement de la demande chimique en oxygène (DCO) et de la demande biologique en oxygène (DBO5) contenues dans les rejets liquides. Cette unité sera opérationnelle dans le courant de l’année 2020, ce qui permettra de supprimer toutes les dérogations.
Alteo continue en tout état de cause ses investissements en vue de réduire son empreinte environnementale et est donc totalement mobilisé, conformément à ses engagements, pour mettre en œuvre, le plus rapidement possible, les meilleures solutions de traitement pour atteindre les niveaux de qualité d’eau requis sans dérogation.
28 février 2019
Alteo a porté plainte pour vol de minerais de bauxite sur son site de Mange Garri, qui ont été ultérieurement déversés devant le Ministère de la Transition écologique et solidaire.
Le 12 février dernier, des militants de l’association ZEA ont déversé devant le Ministère de la Transition écologique et solidaire plusieurs tonnes d’une matière qu’ils ont indiqué être des « boues rouges toxiques », ce qui est faux et calomnieux. Il s’agissait en fait de minerais de bauxite non encore transformés.
Alteo tient donc, encore une fois, à rétablir la vérité et à démentir les contre-vérités diffusées au sujet de son activité :
Alteo a donc porté plainte pour vol ; des militants de l’association ZEA s’étant introduits sur son site de Mange Garri, qui est privé et fermé, pour prélever un matériau de manière illégale et ce à des fins calomnieuses et mensongères.
Alteo continuera à engager toutes les actions appropriées pour préserver ses droits, sa réputation, son activité ainsi que ses salariés.
26 février 2019
À l’occasion de la Commission de Suivi de Site qui s’est réunie le 25 février, Alteo a pu faire le point sur les résultats obtenus et les actions en cours pour la réduction de son empreinte environnementale et rétablir la vérité au sujet des conséquences et des perspectives d’évolution de son activité.
La Commission de Suivi de Site a permis de mettre en évidence les progrès réalisés qu’il s’agisse de la qualité des eaux de procédé, de la gestion des résidus de bauxite ou de leur réutilisation dans le cadre de l’économie circulaire.
S’agissant de la revalorisation des déchets, Alteo et la CCI Marseille Provence ont présenté leur démarche partenariale engagée pour favoriser l’utilisation des résidus de bauxite, dans le cadre de la valorisation des déchets industriels du territoire. La réutilisation des résidus de bauxite apporte un réel bénéfice environnemental et permettra d’en limiter progressivement le stockage à Mange Garri :
S’agissant des impacts de son activité industrielle, Alteo a rappelé les points suivants :
Fort des résultats d’études indépendantes, réalisées par des experts à la demande et sous le contrôle des services de l’Etat, qui concluent toutes à l’absence d’impact sanitaire des rejets de l’usine tant en mer qu’à terre, Alteo dénonce une nouvelle fois les affirmations erronées, partielles et non factuelles dont est l’objet son activité et se tient à la disposition de chacun pour apporter les preuves de ses affirmations.
25 février 2019
Le groupe Alteo, leader mondial des alumines de spécialité, se félicite d’avoir été choisi par la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence et ses partenaires, dans le cadre de leur démarche de valorisation des déchets industriels du territoire.
La Bauxaline® est le premier cas concret de structuration d’une filière d’économie circulaire industrielle à l’échelle du territoire. Pour Alteo, c’est la reconnaissance de plusieurs années de travail pour faire des résidus de bauxite, aujourd’hui principalement stockés à Mange-Garri, un composant d’avenir pour les matériaux de construction, la dépollution des eaux et des sols, et la sidérurgie.
Les premiers groupes de travail mis en place par la CCI Marseille Provence – avec la participation des collectivités et des acteurs concernés – vont permettre de développer les filières industrielles dans un objectif de réutilisation à grande échelle de la Bauxaline®… et ainsi, dans la logique de l’économie circulaire, de faire des déchets des uns, les solutions des autres.
Cette démarche s’appuiera sur tout le travail mené depuis 2012 par Alteo qui a mis en valeur les propriétés particulièrement intéressantes des résidus de bauxite dans différents domaines.
En matière de dépollution des eaux et des sols, grâce à ses propriétés, la Bauxaline® agit comme une éponge à métaux et permet de capturer plus de 99 % des polluants métalliques et des phosphates dans l’eau et dans les sols.
Concernant les matériaux de construction, la Bauxaline® peut remplacer un produit naturel non-renouvelable comme l’argile ; elle présente également des qualités phoniques et thermiques supérieures aux graviers traditionnels utilisés dans la construction et peut permettre la fabrication de ciments plus économes en C02.
Et enfin, pour la sidérurgie, grâce au minerai de fer qu’elle contient, c’est un complément pour la fabrication d’acier qui permet d’économiser des ressources non-renouvelables importées et qui peut également être utilisé dans le traitement de l’acier et de ses résidus de production.
Pour Frédéric Ramé, Président d’Alteo : « En tant qu’entreprise attachée à son territoire, je me félicite de cette démarche partenariale lancée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence et ses partenaires qui va nous permettre de franchir un cap décisif en matière de réutilisation de la Bauxaline®. Pour rappel nous avons réussi à valoriser 10 % de nos résidus sur les dix dernières années, soit un ratio largement supérieur à la moyenne de notre industrie (environ 2%), mais nous avons la ferme volonté d’aller beaucoup plus loin en atteignant les 100 % grâce à cette démarche ».
12 février 2019
A la suite des actions engagées par l’association ZEA ce mardi 12 février, Alteo tient à rappeler les faits suivants.
Après avoir cessé tout rejet de résidus solides dites « boues rouges » dans la mer depuis le 31 décembre 2015, Alteo met en œuvre une politique de réduction continue de son empreinte environnementale tout en poursuivant son développement économique et en préservant l’emploi industriel en France, en étroite collaboration avec les pouvoirs publics.
Les équipes d’Alteo poursuivent les efforts qui ont déjà permis d’améliorer significativement la qualité de ses rejets liquides, comme l’ont montré les réunions successives de la Commission de Suivi de Site et les contrôles des services de l’Etat depuis 2016. Ceux-ci ont relevé à plusieurs reprises les progrès réalisés.
Alteo tient aussi à souligner que, par arrêté préfectoral du 20 juillet 2018, les dérogations initialement accordées ont été significativement réduites.
De même, la mise en service d’une station de traitement innovante au CO2 des rejets liquides au mois de mars 2019 va permettre d’améliorer la qualité de l’eau, et notamment d’abaisser le pH et de traiter les derniers éléments métalliques. Parallèlement, le lancement dans les prochaines semaines du projet de construction d’une installation industrielle permettant le traitement de la demande chimique en oxygène (DCO) et de la demande biologique en oxygènes (DBO5) contenues dans les rejets liquides, permettra à terme de supprimer toutes les dérogations.
Enfin, les résidus de bauxite de l’usine de Gardanne sont lavés et séchés selon les meilleures technologies mondiales. Ils ne sont donc plus stockés sous forme de boues liquides. Ces résidus seconds sont des déchets non dangereux qui ne présentent pas de risque sanitaire. L’usine d’Alteo est fortement engagée dans une démarche d’économie circulaire. De nombreuses pistes pour réutiliser ces résidus ont été identifiées, notamment en tant que matériau de construction, produit de dépollution ou dans la filière sidérurgique.
Contrairement à ce qui peut être dit, ces opportunités présentent plusieurs intérêts, elles permettent de donner une nouvelle utilisation à un déchet, elles évitent de consommer des matières premières nouvelles et elles apportent également des bénéfices environnementaux (par exemple la déphosphatation des eaux).
Alteo confirme sa totale mobilisation en faveur de la santé et la sécurité des riverains de ses sites et de l’ensemble de ses employés et partenaires, ainsi que de l’environnement.
Fort des résultats d’études indépendantes, réalisées par des experts à la demande et sous le contrôle de l’Etat, qui concluent toutes à l’absence d’impact sanitaire des rejets de l’usine tant en mer qu’à terre, Alteo dénonce une nouvelle fois les affirmations erronées, partielles et non factuelles dont est l’objet son activité.
25 janvier 2019
Après les décisions de la Cour administrative d’appel de Marseille, rejetant sa demande de sursis à exécution, Alteo réaffirme son engagement de mettre en œuvre le plus rapidement possible les meilleures solutions de traitement des eaux rejetées en mer
Alteo prend acte des décisions de la Cour administrative d’appel de Marseille rejetant ses demandes de sursis à exécution des jugements du Tribunal Administratif de Marseille du 20 juillet 2018, lesquels avaient raccourci l’échéance de la dérogation qui lui a été accordée pour ses rejets en mer d’eau de procédé, en la ramenant au 31 décembre 2019.
Alteo relève que, dans ses décisions, la Cour reconnaît que l’entreprise fait tout pour avancer dans la voie de l’amélioration de ses procédés industriels, après la suppression du rejet des boues rouges en mer au 31 décembre 2015.
Le juge d’appel souligne notamment les « améliorations déjà constatées à ce jour » et prend note de « l’impact limité des paramètres DBO5 et DCO sur l’environnement marin ».
En outre, la Cour précise les mesures qui pourraient être prises pour poursuivre l’exploitation au-delà du 31 décembre 2019.
Pour Alteo, qui a toujours soutenu et maintient que cette échéance n’est pas réaliste, les procédés techniques nécessaires étant particulièrement complexes et innovants, ce dernier point est essentiel puisqu’il permettra en tout état de cause d’assurer la continuité de l’activité après cette échéance.
Alteo tient aussi à rappeler que, par arrêté préfectoral du 20 juillet 2018, les dérogations initialement accordées ont été significativement réduites. De même, la mise en service d’une station de traitement innovante au CO2 des rejets liquides au mois de mars 2019 va permettre d’améliorer la qualité de l’eau, et notamment d’abaisser le pH et de traiter les derniers éléments métalliques.
Parallèlement, est prévu dans les prochaines semaines le lancement du projet de construction d’une installation industrielle permettant le traitement de la demande chimique en oxygène (DCO) et de la demande biologique en oxygènes (DBO5) contenues dans les rejets liquides. Cette unité sera opérationnelle dans le courant de l’année 2020, ce qui permettra de supprimer toutes les dérogations.
Alteo est donc totalement mobilisé, conformément à ses engagements, pour mettre en œuvre, le plus rapidement possible, les meilleures solutions de traitement et l’ensemble de ces investissements permettra d’atteindre les niveaux de qualité d’eau requis sans dérogation.
2 janvier 2019
Alteo est fier de fêter les 125 ans de l’usine de Gardanne, berceau mondial de l’alumine. Avec un savoir-faire unique, des produits et services de haute qualité et une amélioration permanente des performances environnementales, nos équipes innovent chaque jour pour construire un avenir durable.
Pour cette nouvelle année, nous vous souhaitons nos meilleurs vœux de bonheur et de prospérité !
22 juillet 2018
Décisions du Tribunal Administratif du 20 juillet relatives aux recours contre l’arrêté préfectoral de 2015 autorisant l’exploitation de l’usine de Gardanne
Nous prenons acte avec satisfaction du sens des décisions rendues par le Tribunal Administratif de Marseille : celles-ci n’annulent pas l’autorisation d’exploiter accordée à Alteo par l’Arrêté Préfectoral de 2015, contrairement à ce qui était demandé par certains requérants.
Le Tribunal a pris en considération les progrès techniques constants faits par Alteo en faveur de la protection de l’environnement. Le Tribunal demande, en revanche, à ce que les efforts réalisés par Alteo soient effectués dans des délais encore plus brefs, une réduction de la durée de la dérogation étant décidée par le juge. Nous examinons, sur ce point, les suites à donner à la décision du Tribunal, y compris d’un point de vue juridictionnel.
Les équipes d’Alteo poursuivent les efforts qui ont déjà permis d’améliorer significativement la qualité de l’eau, comme l’ont montré les réunions successives de la Commission de Suivi de Site et les contrôles des services de l’Etat depuis 2016. Le Parc National des Calanques, en visite sur le site mardi dernier, a d’ailleurs salué les progrès réalisés et les projets additionnels qui sont en cours pour aller au-delà.
9 avril 2018
Frédéric RAMÉ, président d’Alteo et Pascal GHIELMETTI, Directeur Général Adjoint ENGIE Cofely inaugurent ce jour une nouvelle unité de cogénération à haute performance sur le site Alteo de Gardanne. Avec une puissance de 12 MWe, cette unité couplée à une installation de récupération de chaleur va permettre de produire 10% de la vapeur nécessaire au fonctionnement de l’usine de Gardanne et d’améliorer l’efficacité énergétique de l’ensemble. Prévue pour une exploitation de 12 ans, elle représente un investissement de 7 millions d’euros.
Leader mondial des alumines de spécialité, Alteo s’engage à réduire de manière continue son empreinte environnementale. « Cette unité de cogénération participe à cette stratégie en nous permettant d’optimiser notre consommation énergétique. Elle s’intègre pleinement dans le cadre de la COP21 et de la transition énergétique en France », commente Frédéric RAMÉ, président d’Alteo.
Grâce à la revalorisation d’une chaudière à l’arrêt depuis 2013, et bénéficiant de technologies récentes, l’unité de cogénération conçue par ENGIE Cofely produira simultanément de l’énergie thermique et de l’électricité. Elle assurera ainsi la production de 10 % de la vapeur utilisée par Alteo pour son process industriel et permettra d’injecter l’électricité produite sur le réseau RTE (l’équivalent de la consommation d’une ville de 20 000 habitants), libérant ainsi des capacités de transport et de production sur le réseau électrique régional. Le tout avec une performance énergétique accrue de 20% par rapport à des productions séparées.
Cette cogénération s’inscrit dans un plan global d’efficacité énergétique et de réduction des émissions atmosphériques mené par Alteo :
Alors qu’elle vient tout juste de lancer la construction d’une nouvelle station de traitement de ses eaux résiduelles par injection de CO2, Alteo continue ainsi de progresser sur le plan environnemental (réduction des émissions de poussières, gestion et valorisation des résidus de bauxite…) tout en poursuivant son développement économique et en préservant l’emploi industriel en France. Pour rappel, seule usine de production d’alumines en France, Alteo emploie près de 500 collaborateurs (dont 450 sur le site de Gardanne) et son activité génère 1 000 emplois directs au niveau local.
4 avril 2018
Deux ans après avoir investi 20 millions d’euros dans de nouvelles installations et la refonte de son processus industriel qui lui ont permis de cesser définitivement tout rejet de boues rouges en mer, Alteo - leader mondial des alumines de spécialité basé à Gardanne - franchit une nouvelle étape dans l’amélioration continue de la qualité de ses eaux résiduelles.
L’entreprise vient en effet de démarrer la construction, sur son site de Gardanne, d’une toute nouvelle station de traitement de l’eau par injonction de C02 opérationnelle d’ici début 2019. Il s’agit d’un procédé unique au monde dans le secteur des alumines qui représente un investissement de plus de 6 millions d’euros et l’aboutissement de 3 années de recherche en laboratoire puis sur un pilote industriel, menées en partenariat avec AirLiquide.
Un procédé vertueux qui permettra d’atteindre, dès 2019, les niveaux de qualité exigés fin 2021
Cette technologie innovante consiste à injecter du gaz carbonique dans l’effluent à traiter pour transformer les métaux dissous en une forme solide qui est récupérée par décantation. Les eaux séparées sont ainsi épurées.
Grâce à cette station de traitement, Alteo prévoit d’atteindre, dès 2019, les normes de qualité sur les concentrations métalliques dans les rejets liquides fixées pour le 31 décembre 2021 par l’autorisation d’exploitation du site de Gardanne en date du 28 décembre 2015. Par ailleurs, cette solution est particulièrement vertueuse puisqu’elle permet de consommer environ 4 000 tonnes de C02 par an et d’éviter ainsi de les émettre dans l’atmosphère.
« Dans une logique de réduction continue de notre empreinte environnementale, nous avons souhaité anticiper les normes de fin 2021 en mettant au point une solution technologique qui n’existait pas et ce, après que les technologies disponibles sur le marché aient été évaluées par nos équipes. Elle est le fruit d’une démarche collaborative entre nos ingénieurs en R&D et AirLiquide », commente Frédéric Ramé, Président d’Alteo
Une nouvelle étape dans un processus de forte amélioration de la qualité des eaux résiduelles
Engagé depuis longtemps dans une démarche de développement durable, Alteo fait preuve à nouveau, avec cette solution de traitement complémentaire, de sa volonté et de sa capacité à innover.
Déjà en 2015, grâce un investissement de plus de 20 millions d’euros dans de nouvelles installations, Alteo a arrêté définitivement tout rejet de boues rouges en mer. Le procédé industriel alors mis en place est reconnu comme la meilleure technologie à l’heure actuelle dans le monde de l’alumine. Il lui a permis de réduire de plus de 99,95% son rejet de matières solides et de plus de 99% la teneur en métaux de ses eaux résiduelles.
En 2017, les efforts ont été poursuivis et, grâce à des modifications additionnelles sur ses nouvelles installations, Alteo a encore baissé de 68% la concentration en métaux.
A l’image de ce qu’Alteo réalise déjà pour les eaux résiduelles, l’entreprise continue d’innover sur le plan environnemental (amélioration de l’efficacité énergétique de ses installations, réduction des émissions de gaz à effet de serre, gestion et valorisation des résidus de bauxite, réduction des émissions de poussières…) tout en poursuivant son développement économique et en préservant l’emploi industriel en France. Pour rappel, seule usine de production d’alumines en France, Alteo emploie 500 collaborateurs (dont plus de 450 sur le site de Gardanne) et son activité génère près de 1000 emplois directs au niveau local.