Campagne de suivi des rejets en mer 2016-2017

Les moyens exceptionnels mobilisés par Alteo pour la campagne de suivi du rejet en mer bénéficient aussi à la recherche océanologique

Les objectifs :

  • Répondre aux interrogations sur l’impact écologique et sanitaire du rejet liquide d’Alteo
  • Poursuivre l’acquisition des connaissances accumulées depuis 25 ans sur le comportement des sédiments déposés.

Les objectifs spécifiques de la campagne 2016 - 2017 : constituer un état de référence du milieu marin pour les futures campagnes de suivi.

Les acteurs clés mobilisés :

Le préfet des Bouches-du-Rhône, le comité de surveillance et d’information sur les rejets en mer (CSIRM  ), le parc national des Calanques, Alteo

  • Le préfet a défini les objectifs de la campagne dans un arrêté préfectoral : surveiller les effets du rejet sur le milieu marin ; comparer les effets mesurés en mer et les effets évalués dans le dossier de demande d’autorisation d’exploiter (DDAE  )
  • Le CSIRM  , l’instance scientifique et technique de référence, créée dans le cadre de l’arrêté préfectoral du 28 décembre 2015, propose des études, a validé les protocoles de la campagne en mer et assure la transparence de l’information
  • Le parc national des Calanques accompagne le CSIRM   dans sa mission de suivi

Alteo, assisté par un cabinet spécialisé en environnement, s’est entouré des meilleurs experts et mobilise des moyens financiers exceptionnels (1,9 million d’euros), pour des résultats qui enrichissent aussi les connaissances de la communauté scientifique.

Une campagne de suivi du rejet en mer d’une ampleur rarement égalée en France

Pour être pertinentes, ces études ont été réalisées avec une méthodologie scientifique rigoureuse, impliquant des protocoles, des procédés d’investigation et des modèles d’exploitation des données innovants.

Les connaissances acquises par cette campagne d’Alteo vont enrichir les bases de données de la communauté scientifique sur la qualité des eaux, l’état des espèces et des fonds sous-marins, la richesse patrimoniale du Canyon de Cassidaigne…

Outre un engagement financier exceptionnel, Alteo s’est entouré des meilleurs spécialistes pour les prélèvements, les expertises et les analyses


Coordination technique et scientifique CREOCEAN  

Moyens maritimes

COMEX

IXSURVEY

PECHEURS PROFESSIONNELS

Experts

ACTIMAR

PROTEE (Université de Toulon)

MIO (Aix-Marseille Université)

GIS POSIDONIE

FORAM

BIOTOX


Une campagne en mer qui vérifie et complète les principales évaluations des effets du rejet d’Alteo

  • La recolonisation progressive du milieu marin
  • Des effets limités à la proximité immédiate de l’émissaire de la canalisation d’Alteo (quelques dizaines de mètres)
  • Un rejet ne présentant pas de risque sanitaire

Grâce aux moyens techniques et financiers d’envergure déployés par Alteo et à la mobilisation de l’ensemble des acteurs comme le parc national des Calanques, le comité de surveillance et d’information sur les rejets en mer, les services de l’Etat et la communauté scientifique, ces travaux collaboratifs contribuent activement à la connaissance de la Méditerranée.


Tous les domaines ont été scrutés pour mesurer les effets du rejet sur le milieu marin

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* A la sortie de la canalisation, un précipité se formait au contact du rejet liquide avec l’eau de mer. Ce phénomène a disparu depuis la mise en service de la station de traitement des eaux au CO2 en mars 2019.

Zone concernée par les études 

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Zoom Tête de Canyon de la Cassidaigne

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* A la sortie de la canalisation, un précipité se formait au contact du rejet liquide avec l’eau de mer. Ce phénomène a disparu depuis la mise en service de la station de traitement des eaux au CO2 en mars 2019.

La canalisation et la vie sous-marine : vidéos tournées par la Comex 

Alteo a présenté le 11 mai 2016 au Comité de surveillance et d’information sur les rejets en mer (CSIRM  ) son programme de surveillance des effluents liquides en mer pour les années 2016 et 2017. 

Alteo poursuit activement son programme de recherche pour aller encore plus loin dans le traitement de ces eaux résiduelles.

Sur les vidéos réalisées par la COMEX en 2016, on peut constater la diversité de la faune et de la flore à forte profondeur, ainsi que la formation immédiate d’un précipité blanc d’hydrotalcites à l’exutoire situé à plus de 7 km des côtes et 317 m de profondeur. Cette précipitation piège les métaux dissous qui ainsi ne sont pas assimilables par la faune et la flore.

Ce précipité a disparu depuis la mise en service de la nouvelle station de traitement des eaux en mars 2019.

Le long de la canalisation, à 120 m de profondeur