Fin 2012, l’INERIS (Institut National de l’environnement industriel et des risques) a réalisé pour le compte d’Alteo une étude de classement en dangerosité de la Bauxaline®. Il s’agissait de déterminer sur la base d’analyses chimiques détaillées et de divers tests physico-chimiques si la Bauxaline® présente une quelconque dangerosité vis-à-vis de la réglementation sur les déchets. Deux approches différentes ont été retenues :
La première approche a consisté à faire l’inventaire des constituants potentiellement dangereux de la Bauxaline®, avec pour résultats des concentrations ne dépassant pas les seuils de dangerosité.
Pour la seconde approche, une évaluation sur les 15 critères de danger H1 à H15 (explosif, comburant, inflammable, …) a été réalisée, conclusion négative là encore.
Ces deux approches mènent à la même conclusion, sans équivoque : la Bauxaline® n’est pas dangereuse au sens des réglementations les plus récentes.
En 2012, Alteo a fait réaliser une série de tests pour déterminer si la Bauxaline® peut présenter un caractère irritant ou corrosif pour la peau et les muqueuses.
Le protocole défini par Alteo s’est appuyé sur les lignes directrices de l’OCDE pour ce type d’expérimentation avec l’adoption d’une démarche en séquences. Ainsi, un premier travail de test sur des muqueuses artificielles puis un second sur les animaux (malheureusement nécessaire car seul pris en compte pour le classement des produits) ont permis de s’assurer de l’aspect non irritant des produits testés.
Trois conditions ont été examinées pour l’ensemble des tests, afin de balayer un périmètre plus large que les spécifications de la Bauxaline®, et donc d’aller au-delà du pire des cas.
Ont été testées : une Bauxaline® stockée pendant un an, une Bauxaline® standard tout juste issue du filtre-presse, et un déchet issu du filtre presse présentant une teneur résiduelle en soude plus élevée que la Bauxaline®.
Les résultats sont les suivants :
La Bauxaline® de Gardanne est donc classée « non corrosive » et « non irritante » pour la peau et les muqueuses.
A noter qu’Alteo a été le précurseur de ces tests dans l’industrie européenne de la production d’alumine. Nos concurrents ont, par la suite, suivi notre protocole d’essai avec leurs propres résidus, et ce dans le cadre d’une étude de l’EAA (Association Européenne de l’Aluminium).
Il n’y a pas de danger ni pour une exposition occasionnelle ni pour les personnels qui travaillent sur les sites d’exploitation.
Lorsque la Bauxaline® est recouverte de 20 cm de terre végétale, cette émission radioactive est comparable à celle du milieu naturel local.
La surveillance du site aujourd’hui
On s’assure régulièrement :
La clôture du bassin de secours est entretenue ainsi que la couverture végétale.
La surveillance du site pendant l’exploitation et 15 ans après
Le site sera surveillé pendant une période prévisionnelle de 15 ans après exploitation.