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« boues rouges » questions-réponses


Arrêt des rejets de « boues rouges » en mer - valorisation

Puisque le rejet des résidus de bauxite (dits « boues rouges ») n’a qu’un impact mineur sur l’environnement, pourquoi arrêter fin 2015 ?

Il s’agit de respecter la Convention de Barcelone pour la protection de la Méditerranée. En 1996, l’entreprise a pris l’engagement de réduire progressivement ces rejets de résidus de bauxite en mer pour les stopper le 31/12/2015.

Est-ce qu’Alteo va arrêter les rejets le 31 décembre 2015 ?

C’est un engagement, l’entreprise investit d’ores et déjà 25M€ pour le tenir.

Par ailleurs, les avancées dans les recherches depuis les années 1960 permettent aujourd’hui de valoriser ces résidus à terre.

Comment stopper les rejets le 31 décembre 2015 ?

Depuis 1996, les rejets de résidus de bauxite en mer sont progressivement réduits. Aujourd’hui, 40% de ces résidus sont traités à terre grâce à un filtre-presse.

Le programme d’arrêt consiste à :

  • construire 2 filtres-presses supplémentaires pour le séchage de la matière
  • développer des filières pour réutiliser commercialement les résidus solides de bauxite sous la forme de Bauxaline®,
  • gérer les eaux excédentaires du site.

Au total près de 25 Millions d’euros d’investissements sont prévus pour mener à bien ces chantiers dans un contexte économique et concurrentiel pourtant tendu. 14 Millions d’euros sont investis en 2013 pour la construction du filtre-presse N°2.

Que va devenir la canalisation de rejet après le 31 décembre 2015 ?

Cinq alternatives sont actuellement à l’étude pour la gestion des eaux excédentaires du site : recyclage de l’eau dans le procédé, évaporation vers l’atmosphère, stockage dans d’anciennes cavités minières, rejet dans un cours d’eau ou en mer. L’impact de chaque alternative est actuellement examiné par un Comité de pilotage créé en 2011 impliquant Alteo, les services de l’Etat et les représentants du Parc National des Calanques. Ces études font également intervenir 10 bureaux d’études et laboratoires spécialisés. Elles devraient s’achever à la fin de l’année.

Selon l’alternative retenue, la conduite sera soit démantelée soit réutilisée pour rejeter des eaux traitées.

Comment être sûr qu’avec le temps les métaux contenus dans les résidus de bauxite stockés à terre ne vont pas polluer l’air, les sols ? L’eau ?

La Bauxaline® est un matériau non dangereux, non irritant. Une partie des résidus traités à terre est stockée sur un site à proximité de l’usine. Ce site de stockage qui était déjà utilisé par Pechiney au début du siècle dernier a permis d’acquérir une bonne connaissance de l’évolution du résidu dans le temps car il fait l’objet de suivis réguliers (radiologie, eaux de surface, eaux souterraines, poussières) qui sont remis à la DREAL .

De la même manière, des suivis sont réalisés sur différents chantiers où la Bauxaline® est valorisée. Nous avons une démarche éco-responsable en termes de stockage et de valorisation.

Est-ce que la Bauxaline® peut être utilisée partout sans restriction ?

Même si ce matériau n’est pas dangereux, comme tout résidu industriel il doit faire l’objet d’analyses environnementales et géotechniques avant d’être réutilisé. Il en va de notre responsabilité. Plusieurs filières de valorisation de la Bauxaline® sont prometteuses (notamment les applications en dépollution).


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Mise à jour : 7 août 2014