« boues rouges » questions-réponses
2015 : nouvel avenir pour les résidus de bauxite
ALTEO Gardanne : à fond dans l’économie circulaire avec la Bauxaline®
Dangerosité, caractère corrosif ou irritant : les risques sont écartés
Inauguration mise en service du filtre-presse sur site stockage Mange Garri
Relevés de poussières 2014 Gardanne
Relevés de poussières 2014 Mange Garri
Il s’agit de respecter la Convention de Barcelone pour la protection de la Méditerranée. En 1996, l’entreprise a pris l’engagement de réduire progressivement ces rejets de résidus de bauxite en mer pour les stopper le 31/12/2015.
C’est un engagement, l’entreprise investit d’ores et déjà 25M€ pour le tenir.
Par ailleurs, les avancées dans les recherches depuis les années 1960 permettent aujourd’hui de valoriser ces résidus à terre.
Depuis 1996, les rejets de résidus de bauxite en mer sont progressivement réduits. Aujourd’hui, 40% de ces résidus sont traités à terre grâce à un filtre-presse.
Le programme d’arrêt consiste à :
Au total près de 25 Millions d’euros d’investissements sont prévus pour mener à bien ces chantiers dans un contexte économique et concurrentiel pourtant tendu. 14 Millions d’euros sont investis en 2013 pour la construction du filtre-presse N°2.
Cinq alternatives sont actuellement à l’étude pour la gestion des eaux excédentaires du site : recyclage de l’eau dans le procédé, évaporation vers l’atmosphère, stockage dans d’anciennes cavités minières, rejet dans un cours d’eau ou en mer. L’impact de chaque alternative est actuellement examiné par un Comité de pilotage créé en 2011 impliquant Alteo, les services de l’Etat et les représentants du Parc National des Calanques. Ces études font également intervenir 10 bureaux d’études et laboratoires spécialisés. Elles devraient s’achever à la fin de l’année.
Selon l’alternative retenue, la conduite sera soit démantelée soit réutilisée pour rejeter des eaux traitées.
La Bauxaline® est un matériau non dangereux, non irritant. Une partie des résidus traités à terre est stockée sur un site à proximité de l’usine. Ce site de stockage qui était déjà utilisé par Pechiney au début du siècle dernier a permis d’acquérir une bonne connaissance de l’évolution du résidu dans le temps car il fait l’objet de suivis réguliers (radiologie, eaux de surface, eaux souterraines, poussières) qui sont remis à la DREAL .
De la même manière, des suivis sont réalisés sur différents chantiers où la Bauxaline® est valorisée. Nous avons une démarche éco-responsable en termes de stockage et de valorisation.
Même si ce matériau n’est pas dangereux, comme tout résidu industriel il doit faire l’objet d’analyses environnementales et géotechniques avant d’être réutilisé. Il en va de notre responsabilité. Plusieurs filières de valorisation de la Bauxaline® sont prometteuses (notamment les applications en dépollution).