Une station de traitement au dioxyde de carbone (CO2) et une nouvelle station biologique traitent l’eau résiduelle

Les eaux résiduelles d’Alteo sont 100% conformes aux normes françaises et européennes


Depuis 2016, il n’y a plus aucun rejet de « boues rouges » et la qualité de l’eau a été améliorée grâce à deux procédés innovants de traitement (...)

Un premier traitement de l’effluent au dioxyde de carbone (CO2)


Ce traitement innovant consiste à injecter du dioxyde de carbone dans l’effluent sur une boucle de recirculation reliée à un bac de neutralisation. (...)

Un second traitement biologique de l’effluent dédié aux matières organiques


Les matières organiques présentes dans les eaux prétraitées par la station de traitement CO2 sont dégradées dans un bassin au contact de la biomasse (...)


Les eaux résiduelles d’Alteo sont 100% conformes aux normes françaises et européennes

Depuis le 1er janvier 2016, il n’y a plus aucun rejet de « boues rouges » et la qualité de l’eau n’a cessé de s’améliorer depuis.
Les normes de qualité de l’eau résiduelle répondent aux seuils généraux de l’Arrêté ministériel de 1998, sans dérogation. Ce dernier répertorie 52 paramètres.

Aujourd’hui grâce aux nouvelles installations innovantes mises en œuvre - la station de traitement au dioxyde de carbone (CO2) et la station biologique - la qualité de l’eau est 100% conforme aux normes françaises et européennes.



Qualité du rejet en mer depuis le démarrage de la station biologique (août 2020).

 

Rejet historique avant le 31/12/2015

Seuils Arrêté Ministériel de 1998

Seuils Arrêté Préfectoral de 2015

Nouveaux seuils Arrêté Préfectoral de 2020

Depuis démarrage station biologique

 

mg/l

mg/l

mg/l

mg/l

mg/l

MES

120000

35

35

35

5.5

Fer 

43285

5

13

2

0.71

Aluminium

10211

5

1226

5

0,18

Titane

6806

NC

3,8

3,8

< LQ*

Chrome total

269

0,5

0,3

0,3

0,016

Vanadium

190

NC

11

11

0,91

Plomb 

11

0,5

0,01

0,01

< LQ*

Arsenic 

6,6

0,05

1,7

0,05

0,030

Mercure

0,01

0,05

0,0005

0,0005

< LQ*

DCO 

1200

125

800

125

61.6

DBO5 

100

30

80

30

16.6

pH

12,5

9,5

12,4

9,5

8.1

LQ : limite de quantification

Un premier traitement de l’effluent au dioxyde de carbone (CO2)

Ce traitement innovant consiste à injecter du dioxyde de carbone dans l’effluent sur une boucle de recirculation reliée à un bac de neutralisation. Cette technologie permet de neutraliser la soude et de précipiter les métaux dissous pour les séparer. Puis la matière solide est séparée du liquide épuré dans un décanteur.

La neutralisation au CO2 a un effet très positif sur l’abattement du pH  , de l’aluminium et de l’arsenic, et a permis d’atteindre, sur ces paramètres, les objectifs de qualité d’eau 2 ans avant l’échéance de 2021.

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Cette solution est doublement vertueuse car elle permet d’épurer les eaux excédentaires en captant environ 6 000 tonnes de CO2 par an qui ne seront pas émis dans l’atmosphère.

Cette installation comprend un décanteur de 21 m de diamètre et peut traiter un débit de 300 m3/h. Ce procédé unique au monde dans le secteur des alumines a représenté un investissement de plus de 6 millions d’euros, dont 40% ont été financés par l’Agence de l’eau au titre de l’aide à la réduction d’émissions dans le milieu.

Un second traitement biologique de l’effluent dédié aux matières organiques

Les matières organiques présentes dans les eaux prétraitées par la station de traitement au dioxyde de carbone, sont dégradées dans un bassin, au contact de la biomasse fortement concentrée. Puis, les matières en suspension s’agglomèrent lors de l’étape de floculation. Après filtration sur charbon actif, l’eau désormais épurée des matières organiques, est conforme aux normes de qualité pour la demande chimique en oxygène (DCO) et la demande biologique en oxygène (DBO5).

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Une installation sur mesure pour garantir la conformité des rejets des effluents d’Alteo en milieu naturel
Les deux stations de traitement garantissent la pleine conformité des rejets liquides de l’usine dans le milieu naturel.

La station, construite sur mesure en quatorze mois, a une capacité de traitement de 300 m3 d’eaux de process par heure. Cette installation a nécessité un investissement de près de 6 millions d’euros, dont 4,9 dédiés à la construction de l’ouvrage.