En liaison avec les services de l’Etat, les communautés environnantes et plus particulièrement les riverains du site de Mange Garri, Alteo densifie le plan d’actions anti-poussières amorcé en 2010.
Le suivi permanent des mesures de poussières Alteo procède à un contrôle continu des retombées de poussières grâce à l’installation sur le site d’une (...)
Deux cabinets d’étude et l’IRSN en 2015 et 2016 confirment cette conclusion.
L’entreprise Alteo Gardanne et la mairie de Bouc-Bel-Air ont signé le 1er septembre 2015 une charte qui installe un dispositif participatif pour le suivi et la surveillance du site de stockage de Mange Garri
En 2019, grâce à l’optimisation de son plan de gestion du site de Mange Garri, Alteo exploite moins de 10% de la surface totale du site, qui compte 145ha. Ce site est exploité pour la déshydratation des résidus de bauxite et leur stockage pour une valorisation future. Cet espace est constitué :
En liaison avec les services de l’Etat, les communautés environnantes et plus particulièrement les riverains du site de Mange Garri, Alteo densifie le plan d’actions anti-poussières amorcé en 2010
Les actions contre les envolements de poussière de résidus de bauxite ont pris de l’ampleur en 2010 et se poursuivent depuis lors. L’entreprise a optimisé son plan de gestion du site. Elle a en effet limité l’étendue des zones en exploitation et mis en œuvre les techniques les plus adaptées aux zones à traiter.
Réduire l’impact du stockage des résidus de bauxite – vidéo 1,23 mn
Alteo procède à un contrôle continu des retombées de poussières grâce à l’installation sur le site d’une dizaine de plaquettes. Les relevés sont effectués tous les quinze jours par une société externe.
AtmoSud, association agréée de surveillance de la qualité de l’air par le ministère de l’environnement a mis en place en 2017, à la demande du préfet des Bouches-du-Rhône, un programme de surveillance complémentaire.
Ainsi, AtmoSud (ex Air PACA) a sélectionné cinq sites de surveillance sur la commune de Gardanne et trois autour du site de Mange-Garri afin de répondre aux commentaires fait dans le cadre des tierces expertises en particulier l’ANSES .
Cette surveillance permettra de mieux connaître les impacts de l’usine et du site de stockage sur les teneurs et la nature des particules inhalables et sédimentables. Les particules fines (PM10 et PM2.5) dans le milieu ambiant y seront mesurées ainsi que 26 métaux contenus dans ces particules. Consultez les résultats ci-contre.
En parallèle des études règlementaires, des démarches scientifiques sur les poussières sont menées depuis plusieurs années par l’Observatoires Hommes Milieux du bassin minier de Gardanne (INEE, CNRS).
En 2015, l’Anses était sollicitée avec le BRGM et l’IRSN pour procéder à une analyse indépendante du risque sanitaire lié aux émissions de poussières du centre de stockage de Mange-Garri.
En janvier 2017, l’Anses a publié sa note d’appui scientifique et technique et conclue :
« Les investigations conduites par le BRGM (2016a ; 2016b) et l’exploitation des données collectées ne permettent pas de discriminer précisément la contribution spécifique, historique ou actuelle, de l’activité industrielle du site de stockage de Mange-Garri, propriété de la société Alteo. Il semble cependant vraisemblable que la contribution spécifique du site soit actuellement faible en l’état actuel des connaissances disponibles.[…]
Ainsi, les résultats, fondés sur les données issues de l’étude BRGM et intégrées dans une Evaluation quantitative des risques sanitaires simplifiée, ne permettent pas d’exclure un risque sanitaire au niveau local. Il n’est pas possible de discriminer la contribution spécifique, historique ou actuelle, de l’exploitation industrielle du site de stockage de Mange-Garri propriété de la société Alteo, et ce au vu du contexte géologique particulier de la région mais également en considérant les autres activités industrielles et les autres sources anthropiques locales. » (source Analyse complémentaire ANSES 2017 – lire document ci-contre).
L’étude épidémiologique réalisée auprès des riverains du site de Mange Garri par le CIRE Sud / Santé publique France à la demande de l’Agence Régionale de Santé PACA et présentée en Commission de Suivi de Site le 2 février 2017 conclue :
« L’investigation mise en place n’a pas permis de confirmer l’existence d’un agrégat de pathologie non infectieuses autour du site de stockage de Mange Garri.
- Plaignants : pathologies toutes différentes, parfois rares, d’étiologie inconnue, d’origine multifactorielle. Pour la plupart, origine environnementale non démontrée à ce jour. Cancer avec facteur de risque individuel
- Médecins : pas de pathologie spécifique ou en augmentation parmi leur patientèle,
- Riverains : pas de pathologies particulières identifiées.
Ainsi au regard des résultats obtenus et des principaux critères de décision, en particulier l’homogénéité et la plausibilité d’un excès de cas, il n’a pas été jugé possible d’approfondir les investigations épidémiologiques autour du site de Mange Garri.
Il a donc été décidé de clore la démarche d’évaluation autour de ce signalement. »
En conclusion, les différentes études réalisées par les experts scientifiques mandatés par l’Etat ne montrent pas de risque sanitaire lié à l’activité du site de Mange Garri.
Alteo met en œuvre de gros moyens pour limiter les envolements de poussières vers les voisins du site de Mange Garri.
L’impact radiologique est recherché dans les poussières en suspension et dans le stockage des résidus. Deux premières études réalisées par Algade en 2011 et par Antea en 2013 avaient conclu à l’absence de risque radiologique lié au stockage de Mange Garri.
La Direction générale de la prévention des risques (DGPR), rattachée au ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a sollicité, à deux reprises, l’expertise de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN).
L’IRSN est l’expert public en matière de recherche et d’expertise sur les risques nucléaires et radiologiques. Il est placé sous la tutelle conjointe des ministres chargés de l’écologie, de la recherche, de l’énergie, de la santé et de la défense.
Les deux expertises de l’IRSN relatives aux émissions de poussières du centre de stockage de Mange Garri, en 2015 et 2016 sont arrivées aux mêmes conclusions :
L’impact radiologique sur les riverains du site de stockage de Mange-Garri est faible
« Conclusion de l’évaluation de l’enveloppe de l’impact dosimétrique par l’IRSN
La dose efficace annuelle est inférieure à
Les valeurs sont largement inférieures (12 %) à la limite de 1 mSv/an fixée par le Code de la santé publique pour l’exposition de la population aux rayonnements ionisants due à des activités nucléaires.
L’Exposition moyenne aux rayonnements ionisants de la population en France est de : 4,5 mSv/an dont 2,9 mSv/an dus à des expositions aux sources naturelles. » Source : présentation par l’IRSN de son rapport aux membres de la Commission de suivi de site - septembre 2016.
Le site de Mange Garri est soumis à un nouvel arrêté préfectoral depuis le 16 novembre 2012. Au total 10 plaquettes de suivi ont été installées à l’intérieur et à l’extérieur du site. Le seuil réglementaire est passé de 1g/m2/jour à 0.5g/m2/jour.
Le graphique montre l’évolution des relevés de poussières effectués par un organisme externe APAVE tous les quinze jours sur ces 10 plaquettes.
De nombreuses actions ont été mises en œuvre pour réduire les envolements.
L’entreprise Alteo Gardanne et la mairie de Bouc-Bel-Air ont signé le 1er septembre 2015 une charte qui installe un dispositif participatif pour le suivi et la surveillance du site de stockage de Mange-Garri.
Ce dispositif a pour objectifs d’améliorer la compréhension des activités sur ce site de stockage et de faciliter les échanges avec l’ensemble des habitants de la commune.
Les deux comités citoyens créés par cette charte auront pour rôle d’aborder l’ensemble des enjeux environnementaux du site. En outre, le comité de riverains de Mange-Garri sera partie prenante dans le suivi et l’évaluation des actions visant à lutter contre les envolements de poussière.
Ce plan d’actions prévoit notamment un dispositif d’arrosage pour figer les poussières au sol, un programme de végétalisation, des essais d’encroûtage des sols et l’optimisation du plan de gestion du site afin de réduire la taille des zones à risque d’envolement.
Cette charte met également en place un dispositif d’alerte permettant aux Boucains de contacter directement Alteo en cas de problème sur le site.
Ainsi, cette charte, par le biais des deux comités, donne la possibilité à l’ensemble des citoyens de Bouc-Bel-Air de contribuer à l’amélioration de l’efficacité des dispositifs en place et à venir.