Jusqu’aux années 1960, les résidus sont stockés à terre par lagunage . Avec l’augmentation de la production, une autre solution doit être trouvée. Une canalisation est construite en 1966 pour rejeter les résidus en mer par - 320 m de fond.
De 1987 à 1992, le tonnage de résidus de bauxite diminue du fait du passage des bauxites françaises (à environ 45% d’alumine) aux bauxites tropicales, plus riches en alumine (60-65% d’alumine).
En 1996, l’entreprise s’engage à réduire les rejets en mer autorisés depuis 1966, pour respecter la Convention de Barcelone.
A partir de 1998, le procédé « attaque en 2 temps » de la bauxite permet de gagner en rendement d’attaque de la bauxite donc de réduire le tonnage de résidus. C’est un investissement de 11.7 millions d’euros.
A compter de 2003, des tonnages importants de résidus sont à nouveau séchés à terre par lagunage pour être ultérieurement valorisés. Les rejets en mer diminuent.
2007 : un procédé industriel de déshydratation est mis en service à terre. Le filtre-presse déshydrate 350 tonnes/jour de résidus de bauxite qui pourront être valorisés sous le nom de Bauxaline®.
En 2011, 125 000 tonnes de résidus de bauxite sont déshydratés dont 78 000 tonnes sont valorisées. Les rejets de résidus de bauxite en mer sont réduits à 180 000 tonnes.
2014 et 2015, deux filtres-presses supplémentaires sont mis en service.
Le 31 décembre 2015, les rejets de résidus de bauxite en mer ont cessé définitivement. Ceux-ci sont désormais entièrement traités à terre.